@Fergus
Je peux concéder que, dans un « tout premier » temps, il peut être utile de faire prendre des hypotenseurs ou des antihyperglycémiants aux malades. Ceci doit être très bref.
Ces médicaments « détraquent » le métabolisme de l’organisme parce que se sont, souvent, des inhibiteurs de certaines molécules. Et si l’organisme produit justement ces molécules, ce n’est pas plaisir mais par utilité. Inhiber la production de ces molécules c’est jouer avec le feu.
L’hypertension « peut » se soigner par des mesures d’hygiène alimentaire, la diabète « peut » se soigner de la même façon.
Si l’hypertension apparait, il ne faut pas considérer que c’est un « dysfonctionnement » de l’organisme. L’hypertension est une mesure de « sauvegarde » prise par l’organisme dans l’urgence de la situation. C’est un « pis aller » que choisit l’organisme pour se sortir d’une situation délicate.
Quant au diabète, puisqu’il s’agit d’une maladie par convention, qui montre une présence excessive de glucose sanguin, lequel glucose « attaque » les protéines en circulation dans le sang (phénomène de la glycation non enzymatique des protéines, parfaitement connus des biologistes), et qui, progressivement, fait échouer les LDL dans les vaisseaux, ces LDL qui sont oxydées, qui bouchent les vaisseaux, qui sont à l’origine de l’hypertension, et bien il suffit de mettre fin au processus de « glycation non enzymatique des protéines » pour qu’enfin, les macrophages parviennent à éliminer les LDL oxydées échouées dans les vaisseaux. Mais ceci ne se passe jamais. Parce que « l’idée », la « très » mauvaise idée, c’est de prescrire des antihyperglycémiants aux diabétiques et non de leur imposer une diète avec une consommation très basse de glucides, qu’ils soient à index glycémique bas ou élevé d’ailleurs.
Parce que les « médicaments » ne pourront jamais guérir un malade de son hypertension ou de son diabète.
La « metformine » est un médicament antihyperglycémiant donné aux malades première intention. Elle permet de faire baisser le taux de glucose sanguin. Ceci est resté longtemps un mystère mais aujourd’hui l’on sait très exactement que c’est en inhibant légèrement le complexe I de la chaine respiratoire mitochondriale, qu’il « impose » à l’organisme de produire son ATP par une voie métabolique alternative, à savoir la glycolyse, ce qui utilise le glucose. Mais ceci présente le défaut de faire produire à ces malades de l’acide lactique et de les mettre en danger d’acido-cétose. Quoi qu’il en soit, la « metformine », à laquelle on ne cesse de tresser des louanges, peut s’avérer très dangereuse. Mais elle aussi ne règlera jamais le problème du diabète. Seules des mesures « diététiques » sont en mesure de le faire. Mais ces mesures diététiques ne font pas appel aux médicaments ! C’est ballot.
https://www.revmed.ch/revue-medicale-suisse/2013/revue-medicale-suisse-395/utilisation-de-la-metformine-chez-le-patient-diabetique-cardiaque-balance-benefices-risques