@logan
Les guerres de conquête ne sont pas nouvelles et il y a différentes formes de conquête. Lorsque nous mettons en place un dirigeant à nos bottes dans un pays c’est pour le conquérir, c’est la méthode utilisée par les occidentaux depuis des siècles. Mettre en exergue la guerre directe et oublier les guerres indirectes avec les responsables bien planqués c’est de la malhonnêteté intellectuelle.
Prenons un exemple simple symbole du néocolonialisme occidental. Des atrocités parmi les plus abominables ont été commises ces dernières années dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC). De trois à cinq millions de personnes y auraient perdu la vie. Qui doit-on montrer du doigt ?
Directement ce sont les milices.
Indirectement, en grattant un peu pour ne pas se laisser leurrer, derrière les milices se trouvent les multinationales et les gouvernements occidentaux (pour faire la guerre il faut des moyens économiques considérables, on le voit aujourd’hui en Ukraine).
Quel est la raison qui renforce le besoin des occidentaux, l’enjeu : Avoir accès au coltan (utilisé par les Occidentaux dans leurs téléphones portables) et à d’autres minéraux précieux.
Mais nous pouvons toujours croire que nous sommes propres au moins cela est beaucoup moins pesant psychologiquement, se sentir dans « l’axe du bien » alors qu’on est pire parfois que ceux que l’on critique.
Aucun état n’est blanc, aucun n’est noir, tout est nuancé et dépend des intérêts nationaux ; même dans notre belle communauté européen c’est comme cela que ça fonctionne, chacun défend ses intérêts nationaux.
Lorsqu’un narratif nous arrive, il faut toujours conserver en arrière plan les propos de Jean-Paul Marat dans les chaînes de l’esclavage (édité en 1794) : Derrière les beaux mots se cachent souvent les plus viles des intentions.