@Gasty
Les élus au conseil syndical obtiennent suffisamment de pouvoir pour nuire aux copropriétaires les moins aisés :
— en préparant et en couvrant leur méfaits grâce à leur contrôle sur la gestion de la copropriété ;
— en proposant des travaux utiles, mais dont les choix inappropriés ou la mauvaise exécution imposent d’autres travaux les années suivantes ;
— en lançant hors AG des travaux supposément nécessaires et urgents, dont chaque dépense n’est pas suffisante pour exiger une AG extraordinaire, mais dont la somme devient conséquente en fin d’exercice ;
— en arrivant à imposer des travaux coûteux en AG, selon le même principe qui a permis à Macron d’être élu : une minorité de « contre » qui se voit imposer la volonté d’une minorité d’instigateurs grâce au suivisme et à l’abstention d’une majorité de je-m’en-foutistes et d’imbéciles qui se plaignent ensuite de leurs erreurs sans que cela les empêche de les réitérer aux votes suivants...
À ces dépenses s’ajoutent celles suscitées par le syndic, qui peuvent être conséquentes et injustifiées.
Pour ma part, j’ai pu constater ce genre de manigances, à des degrés divers, dans toutes les copropriétés dans lesquelles j’ai habité. Dans certains cas, l’acceptation des comptes et la reconduction du conseil syndical et du syndic à main levée avant que l’assemblée n’ai eu le temps de finir de s’installer dans la salle de l’AG permettait de continuer le même cirque d’une année sur l’autre.
De tels abus, qui sont généralement chroniques, pourraient probablement justifier des actions en justice. Sauf que les copropriétaires qui ont déjà du mal à payer leurs charges ont rarement les moyens de s’offrir un procès long et coûteux contre leur copropriété. Ils protestent ou font le dos rond, mais finissent par revendre et partir ailleurs.