La seule réelle revendication du mouvement spontané des « Gilets Jaunes » est de récupérer le contrôle politique que les Français, certains d’entre eux, de plus en plus nombreux, ont compris avoir perdu. L’unique revendication des « Gilets Jaunes » est de récupérer leur droit politique à s’autodéterminer en fonction de leurs différents intérêts collectifs, et de leurs intérêts communs.
À propos des syndicats : Les masses, encadrées dans des organisations guidées par les mêmes mains qui contrôlent les mouvements des capitaux, c’est-à-dire les syndicats complices des partis politiques, sont là pour créer une situation conflictuelle permanente pour une grande majorité de la population, proie facile de tout conditionnement et aventure, en les affaiblissant et en les appauvrissant moralement et physiquement, dans un mécanisme pervers de la gestion des contraires, qui fragilise également les TPE/PME, ces énormes réservoirs d’emplois qui subissent, elles aussi, et déjà, les affres de la « crise » pour le plus grand bonheur (et profit) des « puissances d’argent », et en particulier les multinationales.
Notons également que lorsque les masses sont poussées à la grève pour obtenir des augmentations de salaires, les avantages des augmentations, quand il y en a, sont compensés automatiquement par un accroissement des prix, et les masses restent victimes de la spirale de l’inflation qui ne leur laisse jamais reprendre leur souffle, aggravant chaque fois un peu plus leur misère.
Rappelons qu’en 2014, Bernard Thibault (Secrétaire Général de la CGT de 1999 à 2013) a fini sa « carrière » au Conseil d’Administration du Bureau International du Travail (organisme, comme l’OMS, rattaché à l’institution mondialiste ONU), tout comme Marc Blondel (ancien Secrétaire Général de FO de 1989 à 2004) ou Yves Veyrier (ancien secrétaire général de FO de 2018 à 2022). Citons également Thierry Lepaon, successeur de B. Thibault à la CGT, qui a été obligé de quitter ses fonctions en 2015, après 2 ans d’activité, suite aux révélations du « Canard Enchaîné » sur ses « frais de fonction » pris dans la caisse des adhérents du syndicat et qui, malgré ses nombreuses casseroles, sera, en 2016, recasé par le gouvernement de Manuel Valls à la présidence de l’Agence nationale de lutte contre l’illettrisme, puis, à partir de 2019, coopté par Emmanuel Macron et Edouard Philippe à l’Inspection Général de la jeunesse et des sports. Enfin, rappelons que Nicole Notat, secrétaire générale du syndicat CFDT de 1992 à 2002, était membre du club « Le Siècle » dont elle a assuré la présidence du 1er janvier 2011 au 31 décembre 2013. Etc., Etc.
Lien