@hommelibre
Peinez-vous réellement à saisir les figures de style, ou faites-vous mine de ne pas les comprendre pour vous donner l’excuse de dénigrer vos contradicteurs ?
Pourtant, l’expression « comme des porcs » est suffisamment imagée et ne saurait mieux rappeler les causes anthropiques du dérèglement climatique que vous tentez encore maladroitement de nier.
Car il est un fait que la température moyenne de la troposphère et de la surface des sols et des océans augmente de façon très nette et de plus en plus rapide depuis que les pays industrialisés se goinfrent en détruisant les équilibres naturels par leur exploitation démesurée des ressources naturelles et par les pollutions qu’elle engendre.
Depuis le début de l’ère industrielle, cette augmentation de température moyenne, bien que relativement limitée à l’échelle des événements météorologiques (on parle de quelques °C), est sans commune mesure avec les variations enregistrées durant les 400000 ans précédents. Car là, il ne s’agit plus seulement de météo, mais de climat, dont les changements engendrent une multiplication des phénomènes météorologiques, une augmentation de leur violence (comme par exemple, et de façon contre-intuitive, des épisodes de froid extrême dans les pays tropicaux) et une modification radicale et irréversible des écosystèmes, notamment ceux dont dépend la survie de nombre d’espèces, et de la nôtre en particulier.
Compte tenu des preuves accumulées depuis des années à ce sujet, le déni de certains face au changement climatique apparaît plutôt comme un faux prétexte pour continuer de se goinfrer aux dépens des autres. On imagine donc bien qui, au moins symboliquement, grogne aujourd’hui comme un cochon.