@lecoindubonsens
quel que soit le système de retraite par répartition, il est nécessaire de connaitre l’enveloppe à distribuer chaque année en fonction de l’historique des années précédentes et de l’évolution de la structure d’âge ; il faut faire attention qu’un changement de ’’règles du jeu’’ peut avoir un impact différent des prévisions, ainsi lorsque le dispositif de départ anticipé carrière longue a été introduit lors de la réforme de 2003, il y a eu afflux sur ce dispositif, donc la réforme en question n’a pas conduit à l’équilibre attendu.
Concernant l’acquisition de ’’droits’’, le système des points me parait préférable à celui d’un nombre de trimestres travaillés et d’une moyenne des n meilleures années, mais cela se complexifie avec des points de bonification de pénibilité ou coup de pouce bas salaire.
Concernant l’âge de départ, si on admet une anticipation par rapport à un âge de référence, forcément la durée de versement sera plus longue, ce qui a entrainé le principe de décote, et on voit que cela amène rapidement une forte baisse du montant mensuel. En Suède, les gens peuvent théoriquement partir à 62 ans mais avec une pension très faible, donc la plupart prolongent. Je pense que l’on peut comme vous proposez laisser une certaine latitude d’anticipation, mais avec quand même un âge minimum plus large qu’aujourd’hui (exemple 60 ans).
Le système de points permet que les ’’carrières précoces’’ (ceux qui commencent jeunes) acquièrent un nombre de points suffisants pour atteindre plus tôt un niveau de pension suffisant, à condition que l’âge pivot ne soit pas fixé trop haut.