(suite à renvoi vers cet article depuis un article d’Avril 2023 du même auteur).
Attention à une chose, le bon sens doit prendre en compte l’applicabilité, or notre économie est plongée dans l’économie mondiale, dont il est impossible de sortir totalement (système financier, multinationales...).
A propos de l’échelle des revenus, la France est un des pays du monde où la redistribution est la plus importante, l’écart de pouvoir d’achat effectif est divisé par deux par rapport à l’écart de revenus bruts.
Néanmoins on a un problème d’amplitude au sommet de la pyramide des revenus (moins de 1%, peut être même moins de 1 ‰), alors que les revenus se ’tassent’ au milieu de la pyramide (faible écart entre salaire médian et salaire minimal officiel).
Le principe d’une meilleure équité de revenus à la source est très évidemment ce qui serait le meilleur, pas besoin des innombrables compensations et tarifs différenciés. Au début du XXè siècles, les études préconisaient une échelle de salaires de 1 à 20 dans les entreprises, cela atteint parfois plusieurs centaines. On voit que l’écart a explosé au sommet par rapport aux années 70, alors que le taux maximal d’impôt a été réduit.
Il faut des dispositifs de secours, mais qui redeviennent exceptionnels, les bénéficiaires de RSA et compléments ont été multipliés par 10 depuis sa création, il faut en revenir à ce que l’emploi soit la situation standard, quitte à un complément financé par la collectivité pour les emplois à faible valeur ajoutée économique.
Dernière remarque, tout une part de l’économie ne résulte plus d’activités de main d’oeuvre locale (automatisation, sous traitance étrangère...) , elle devrait être mise à contribution du financement du système social.