@pemile
Et alors pemile, vous prétendez que c’est faux ? Que la démarcation entre « immunité innée » et « immunité adaptative » est restée figée ? C’est tout simplement parce que vous êtes totalement ignorant de ces choses là. Comment pouvez vous y comprendre quelque chose puisque vous ne vous êtes jamais renseigné ?
Vous voulez des preuves ? Lisez ceci, et bonne digestion. Décidément, vous êtes en dessous de tout. Si vous apportiez des arguments, au moins, vous sauriez, au moment de les présenter, que vous dites n’importe quoi. Vous avez une idée « simpliste » de l’immunité, parce que vous ne possédez pas les outils nécessaires pour comprendre. Comme dirait l’autre : « vous avez l’avantage de la simplicité pemile ». Comment écrivez vous « grotesque » ?
... « Il est habituel de distinguer, de manière, il faut le dire, un peu dogmatique, l’immunité « innée » de l’immunité « adaptative ». L’immunité innée est une réponse immédiate qui survient chez tout individu en l’absence d’immunisation préalable ; elle constitue la première barrière de défense vis-à-vis de divers agents pathogènes et assure un rôle de sentinelle vis-à-vis de l’apparition de tumeurs. Elle est en grande partie assurée par les anticorps préformés, encore appelés naturels, et par des cellules phagocytaires (monocytes, polynucléaires) et des lymphocytes NK (natural killer) qui ne possèdent pas de récepteurs spécifiques de l’antigène. En revanche, ces cellules expriment des récepteurs spécialisés de description récente, les récepteurs Toll (→) ou TLR (Toll-like receptors) se liant à différents composés bactériens : des peptidoglycanes et des lipoprotéines bactériennes dans le cas de TLR2 (→→), le lipopolysaccharide de bactéries à Gram négatif dans le cas de TLR4, la flagelline dans le cas de TLR5, et lesmotifs CpG non méthylés, caractéristiques de l’ADN bactérien dans le cas de TLR9 [1]. Contrairement à l’immunité innée, le développement d’une immunité adaptative vis-à-vis d’un (ou plusieurs) antigène(s) découle de la reconnaissance de celui (ceux)-ci par des lymphocytes B ou T, dotés de récepteurs spécialisés, interaction qui entraîne leur prolifération et leur différenciation en lymphocytes B et T effecteurs. Dans le cas des lymphocytes T, qui ne peuvent « voir » l’antigène que sous forme de peptides associés aux molécules du complexe majeur d’histocompatibilité de classe I ou de classe II exprimées à la surface de cellules « présentatrices », l’étape de reconnaissance implique donc également ces cellules présentatrices et plus particulièrement les cellules dendritiques.
À l’évidence, des données de plus en plus nombreuses s’accumulent qui montrent que cette distinction entre immunité innée et immunité adaptative, qui a certes l’avantage de la simplicité, ne correspond pas à la réalité. Il existe en effet des « ponts » majeurs entre ces deux réponses immunes, dont on commence seulement à comprendre l’importance aussi bien dans la physiologie du système immunitaire que dans la physiopathologie de l’allergie ou des maladies auto-immunes.
Je vous laisse découvrir la suite, si vous en avez le courage.
https://www.medecinesciences.org/en/articles/medsci/full_html/2002/10/medsci 20021812p1183/medsci20021812p1183.html
Bonus, que vous avez bien mérité.
... »Historiquement, les immunologistes ont adopté la classification binaire. Nous avions deux types de lymphocytes (cellules B et T) ; puis deux types de cellules B (cellules B-1 et B-2) ; et deux types de cellules T auxiliaires (TH) (cellules TH1 et TH2) ; ainsi que deux systèmes immunitaires (inné et adaptatif). Cependant, le nombre de sous-ensembles de lymphocytes semble augmenter chaque fois qu’une cellule lymphoïde sécrétant une nouvelle cytokine est identifiée. Nous nous référons maintenant souvent aux caractéristiques immunitaires innées des cellules B et des cellules T et apprécions les propriétés immunitaires adaptatives des cellules tueuses naturelles (NK). Au fur et à mesure que ces nouvelles connaissances émergent, il est temps de prendre du recul et de réévaluer les définitions de l’immunité innée et adaptative et de considérer ce qui constitue un sous-ensemble de lymphocytes stable par opposition à une simple étape d’activation ou de différenciation d’un type cellulaire donné."...
2013 :
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/23469373/
13/04 09:47 - Michel DROUET
@pemile Avec son niveau scientifique on se demande pourquoi Legetr glaz publie sur Agoravox... (...)
13/04 08:56 - pemile
@Legestr glaz « Ce qui est risible, c’est de constater que pas une seule étude au monde (...)
12/04 21:33 - Legestr glaz
@suispersonne Non, je n’ai pas vu passer cette étude. Si vous l’avez, je suis (...)
12/04 18:09 - suispersonne
12/04 16:27 - Michel DROUET
@Mozart « dirigeant » la France, ça change tout et ça rend votre long commentaire totalement à (...)
12/04 15:28 - Mozart
@Michel DROUET Le privé dirige la France ? Vous rêvez très cher. La France est dirigée par une (...)
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