... " Conclusion
L’inflammation et l’immunité innée sont deux processus qui se chevauchent et, qui, depuis la découverte des récepteurs des pathogènes et des signaux endogènes de danger, ont reçu une attention nouvelle. En effet, notre vision de la réponse immunitaire a évolué, et la recherche sur l’immunité innée est dans une période de renaissance. Pendant de nombreuses années, l’immunologie était divisée en deux grands thèmes : l’immunité « spécifique » et l’immunité « non spécifique », avec forcément moins d’attention pour l’immunité qui était définie par une négation. Depuis que l’expression « immunité non spécifique » a été remplacée par le concept d’« immunité innée » ou d’immunité naturelle, celle-ci est maintenant sous les projecteurs. Avec la découverte des TLRs, et plus récemment les protéines Nod, il est clair que l’immunité innée n’est certainement pas un processus non spécifique de défense de l’hôte.
Le message de danger délivré par les PAMPs ou par des molécules endogènes (DAMPs, alarmines) explique comment l’hôte sent toute intrusion étrangère ou toute agression interne et peut initier la meilleure des réponses adaptées pour maintenir son intégrité et favoriser sa lutte contre les agents pathogènes.Synergie, apparaît comme un mot-clé pour définir la façon dont tous les PAMPs, DAMPs, et autres médiateurs produits régissent ensemble la réponse immunitaire innée. Legrand [109] a probablement été le premier à proposer que les endo-toxines des bactéries à Gram-négatif servent de signal d’alarme du processus infectieux.
Le lien entre immunité innée et immunité adaptatrice est illustrée par la compréhension des mécanismes d’action des adjuvants (ces fameux « sales petits secrets Des immunologistes » de Charles Janeway), requis pour avoir une réponse d’anticorps décente.
La réponse immunitaire à l’agression : le B.A.-BA— Système immunitaire innée.
https://www.srlf.org/wp-content/uploads/2015/11/1101-Reanimation-Vol20-N1S2-pS393_S405.pdf