La Loi : signe de régression, de faiblesse, et d’éloignement.
Elle est donnée à l’homme (l’humanité ou le peuple) qui ne sait plus se conduire.
Il existe un Droit absolu et un droit fictif, c’est-à-dire relatif.
Le Droit absolu c’est le Droit « non écrit ».
Le droit relatif, c’est le droit écrit, celui qui est formulé par les législateurs et inscrit dans les codes actuels.
Le Droit naturel, « non écrit », est celui qui a créé les anciens usages. C’est le Droit tacite d’autant plus certain qu’il est constant, parce qu’il prend sa source dans la nature des choses.
Or, une société basée sur le « relatif » repose sur une fiction et ne peut aboutir à aucune justice.
« Les lois sont les rapports nécessaires qui dérivent de la nature des choses », écrit Montesquieu en tête de son Esprit des Lois.
Il existe donc une « nature des choses », c’est-à-dire des « Êtres » qui forment l’ensemble du monde et qui doivent être reliés entre eux de la manière que commande et détermine leur nature.
Mais J.-J. Rousseau, méconnaissant la nature des choses a dit : « La loi est l’expression de la volonté générale ». Ce qu’on a entendu par « la volonté de tous les êtres du sexe mâle ».
C’est l’origine de la démocratie masculine. Or, le nombre ne donne jamais le « Droit » parce qu’il ne donne jamais la juste compréhension des choses. Le nombre est, au contraire, la négation du Droit ; c’est une représentation de la Force.
Deux puissances règnent dans le monde et se disputent le pouvoir : la force morale et la force brutale.
Tous les conflits qui divisent les hommes viennent de la lutte de ces deux forces l’une contre l’autre.
Or, suivant que l’une ou l’autre l’emporte, la Force prime le Droit, ou, le Droit prime la Force.
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