@Pie 3,14
Pas la peine de rameuter le cliché des « médias absolument pas libres », ils se sont contentés de rapporter ce que toutes les instances internationales affirment.
Il me semble que le philosophe devrait jeter un coup d’œil sur la notion de droit international parce que là, il est vraiment à la masse.
Il y a eu en 2014 un débat de juriste sur le sujet et justement la position suisse n’a pas été dans le sens des sanctions occidentales à cause de ce que vous contestez, elle n’a pu que prendre des mesures pour éviter que la Russie contourne les sanctions occidentales. Selon l’argumentaire des juristes suisses, L’ONU aurait dû redéfinir les frontières ukrainienne lors de la donation par la Russie, ce qu’elle n’a pas fait. Les frontières sont définies sur des documents officiels, pas uniquement dans la tête des occidentaux ; ces documents n’ont pas été mis à jour.
D’un point de vue du droit international (les documents afférents) l’Ukraine n’appartient pas à l’Ukraine, elle est toujours une partie de la Russie. C’est compliqué sans doute de l’entendre mais c’est ainsi. Le droit ne se détermine pas à partir de ce que certains pensent mais des textes explicites dans des documents officiels.
Comme les médias occidentaux parlent de Taïwan comme un pays, or en droit international, Taïwan appartient toujours à la Chine continentale.
La seule violation du droit viendrait des oblasts russophones de l’Ukraine. Mais là aussi, en droit, ce n’est pas une annexion pour la Russie puisqu’elle a reconnu l’indépendance des oblasts par décret (pièce juridiquement officielle). Autant dire qu’ils ont le droit de s’autodéterminer du point de vue des russes. En fait ces oblasts sont au même point juridique que le Kosovo, précédent créé par ceux qui contestent aujourd’hui.
Le droit ne souffre pas d’avis de tel ou tel pays, de telle ou telle personne, il ne repose que sur des règles qui sont toutes, sans exception, formalisées. Si vous ne savez pas ce qu’est le droit, je n’y peux rien, étudiez, c’est très enrichissant.