L’apostilleur, il
n’y a effectivement qu’une race humaine, mais il y a des ethnies, des couleurs,
des religions différentes, qui sont aujourd’hui traitées comme des races. En République démocratique du Congo par exemple, on s’entretue au nom de la propriété de tel bout de terre vu
en filiation mystique avec des ancêtres, entre individus de même couleur, les Lendu et les Hema. Guerre interethnique particulièrement sanglante et brutale avec les corps de nombreuses victimes mutilés. https://www.jeuneafrique.com/880307/politique/rdc-sur-quels-elements-se-base-lonu-pour-alerter-sur-de-potentiels-crimes-contre-lhumanite-en-ituri/ . Ce qui n’a rien à voir avec un quelconque post-colonialisme... Et cela se passe au Mali, en Ethiopie, au Nigeria... Comme quoi, cette vision d’un Gims de l’Afrique est juste ridicule, et dépasse les arguments
simplistes d’une Rama Yade qui s’en veut solidaire, ne jouant que le perroquet de l’idéologie du
multiculturalisme mué en wokisme. Sa carrière, elle la doit à ce fonds de
commerce, celui d’une victimisation dans le plus grand mépris en réalité de
ceux qui sont réellement opprimés, l’essentiel des noirs d’Amérique par exemple qui n’ont
que la discrimination positive à se mettre sous la dent, qui donne bonne
conscience aux inégalités de classe violentes de ce pays, tout en maintenant
des mises à part. Le racisme, rappelons sa définition (selon le Larousse) : « idéologie fondée sur la croyance qu’il existe
une hiérarchie entre les groupes humains, les « races » ;
comportement inspiré par cette idéologie », et au sens large du terme,
comme « une attitude d’hostilité répétée voire systématique à l’égard
d’une catégorie déterminée de personnes ». L’antiracisme n’est pas la
lutte pour soutenir une race ou une autre mais pour combattre l’idée qu’il en
existe, car c’est le point de départ à une hiérarchisation des hommes
justifiant de voir certains supérieurs biologiquement à d’autres. La lutte pour
l’égalité est à l’inverse de cette vision, elle part des droits naturels de l’Homme.
Nous naissons tous avec les mêmes facultés, qui définissent notre appartenance
à une seule et même espèce humaine, mais les sociétés nous donnent ensuite des
destins différents. Par-delà ces destins différents selon là où ils naissent,
les hommes doivent tous pouvoir accéder non seulement aux mêmes droits mais aux
mêmes devoirs, à la même conscience de la responsabilité de pouvoir choisir les
chemins de leur histoire, pour l’écrire selon ce principe d’universalité.