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Commentaire de guylain chevrier

sur Rama Yade soutient Gims : Les enjeux d'une réécriture de l'histoire selon la couleur de la peau


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guylain chevrier guylain chevrier 13 mai 2023 14:27

L’apostilleur, il n’y a effectivement qu’une race humaine, mais il y a des ethnies, des couleurs, des religions différentes, qui sont aujourd’hui traitées comme des races. En République démocratique du Congo par exemple, on s’entretue au nom de la propriété de tel bout de terre vu en filiation mystique avec des ancêtres, entre individus de même couleur, les Lendu et les Hema. Guerre interethnique particulièrement sanglante et brutale avec les corps de nombreuses victimes mutilés.  https://www.jeuneafrique.com/880307/politique/rdc-sur-quels-elements-se-base-lonu-pour-alerter-sur-de-potentiels-crimes-contre-lhumanite-en-ituri/ . Ce qui n’a rien à voir avec un quelconque post-colonialisme... Et cela se passe au Mali, en Ethiopie, au Nigeria... Comme quoi, cette vision d’un Gims de l’Afrique est juste ridicule, et dépasse les arguments simplistes d’une Rama Yade qui s’en veut solidaire, ne jouant que le perroquet de l’idéologie du multiculturalisme mué en wokisme. Sa carrière, elle la doit à ce fonds de commerce, celui d’une victimisation dans le plus grand mépris en réalité de ceux qui sont réellement opprimés, l’essentiel des noirs d’Amérique par exemple qui n’ont que la discrimination positive à se mettre sous la dent, qui donne bonne conscience aux inégalités de classe violentes de ce pays, tout en maintenant des mises à part. Le racisme, rappelons sa définition (selon le Larousse) : « idéologie fondée sur la croyance qu’il existe une hiérarchie entre les groupes humains, les « races » ; comportement inspiré par cette idéologie », et au sens large du terme, comme « une attitude d’hostilité répétée voire systématique à l’égard d’une catégorie déterminée de personnes ». L’antiracisme n’est pas la lutte pour soutenir une race ou une autre mais pour combattre l’idée qu’il en existe, car c’est le point de départ à une hiérarchisation des hommes justifiant de voir certains supérieurs biologiquement à d’autres. La lutte pour l’égalité est à l’inverse de cette vision, elle part des droits naturels de l’Homme. Nous naissons tous avec les mêmes facultés, qui définissent notre appartenance à une seule et même espèce humaine, mais les sociétés nous donnent ensuite des destins différents. Par-delà ces destins différents selon là où ils naissent, les hommes doivent tous pouvoir accéder non seulement aux mêmes droits mais aux mêmes devoirs, à la même conscience de la responsabilité de pouvoir choisir les chemins de leur histoire, pour l’écrire selon ce principe d’universalité. 




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