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Commentaire de Legestr glaz

sur Fin de vie : les axes de l'action gouvernementale


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Legestr glaz Legestr glaz 31 mai 2023 23:49

@gruni

Au lieu de s’interroger sur les raisons qui amènent les gens en soins palliatifs, on se questionne sur les moyens d’abréger les souffrances de ces personnes lorsqu’elles ont intégré ces services. C’est ce que d’aucuns appellent une « avancée vers la liberté de choisir sa fin de vie ». 

Gardons bien les gens dans l’ignorance de ce qui les rend malades, de ce qui les conduit en soins palliatifs, après on trouvera toutes sortes de raisons pour abréger leurs souffrances. Mais le « combat » contre la souffrance commence, et se gagne, bien en « amont ». Il commence par la pédagogie. Mais, de cela, il n’est nullement question parce que dans un monde à 8 milliards d’humains et il n’est sans doute plus une priorité de faire vivre les gens vieux et en bonne santé. 

La « désinformation » la plus absolue est à l’oeuvre. Malgré les combats gagnés grâce au développement de l’hygiène et de conditions sanitaires plus rigoureuses, le reste du tableau devient de plus en plus sombre. L’industrie agro-alimentaire a pris le dessus sur les autres modes de vie et de consommation. Les pesticides, les additifs, les conservateurs, la transformation de la matrice des aliments, la très mauvaise répartition des macro nutriments et la pauvreté en minéraux et oligo-éléments de la nourriture accessible au plus grand nombre, conduit irrémédiablement les gens vers les maladies métaboliques, « civilisationnelles » et dégénératives.

Et pourtant, il serait tout à fait possible de lutter contre ces fléaux des temps modernes. Ce que nous avons gagné d’un côté, nous le perdons de l’autre. Très majoritairement, les gens n’ont strictement aucune conscience de ce qui est bon ou mauvais pour leur santé. Seuls des slogans délivrés à la vitesse supersonique sont supposés les renseigner (pour votre santé, mangez moins gras, moins sucré, moins salé, faites de l’exercice).

A ce niveau de mystification il n’y a plus rien à espérer. On en arrive donc à se réjouir de mesures prises pour soulager la fin de vie des malades sans se poser la question essentielle : mais pourquoi en arrive t-on là ?


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