@Fergus et @Fergus
Selon le présent article, ’’le droit à bénéficier d’une aide active à mourir, mais à condition pour le malade atteint d’une pathologie irréversible « que son pronostic vital soit engagé à moyen terme » – quelques semaines à quelques mois’’
’’Moyen terme’’, ’’quelques mois’’, c’est extrêmement évasif. Or les militants du ’’droit à mourir’’ relient cette question au degré de dégradation physique ou mental, et non pas au délai avant la mort.
Certains pays comme la Belgique ayant introduit ce type de loi l’ont élargi aux mineurs et à la détresse psychique, alors Macron a beau refuser ces cas, on sait parfaitement qu’en fonction de l’inéluctable principe des ’’cliquets’’, un amendement ultérieur les autorisera (on a vu comment le mariage pour tous a inévitablement entrainé ensuite la PMA et la reconnaissance des GPA à l’étranger, initialement rejetés). Les activistes des réformes sociétales savent que dès lors qu’il y a un pied dans la porte, l’objectif maximal sera atteint.
Les demandes de suicide assisté ’’très anticipés par rapport à la fin de vie’’ doivent-ils être pris en charge par le système de santé ?
En Suisse, le débat a lieu ’’Ce que le corps médical redoute, c’est que le suicide assisté devienne
une façon normale de mettre fin à ses jours et que les personnes âgées
subissent une pression sociale’’