@Fergus
Pas du tout Fergus. L’espérance de vie en bonne santé décline.
Pour que cela ne se voit pas il suffit de changer les indicateurs qui permettent d’affirmer ce genre de chose.
Mais vous pouvez le croire.
Dans votre jeunesse, ces gens dont vous parlez, qui avaient 65 ans, étaient nés, approximativement , au tournant du 19 et 20ème siècle. Ils avaient connu deux guerres mondiales et quelques privations n’est-ce pas. L’accès à l’eau potable n’était pas le lot de tout le monde.
... En 1930, seulement 23% des communes disposent d’un réseau de distribution d’eau potable à domicile.
En 1945, 70% des communes rurales ne sont toujours pas desservies.
Si vous êtes obèse, Fergus, vous n’êtes pas en bonne santé. Si vous êtes en surpoids, vous n’êtes pas davantage en bonne santé. Si vous avez le diabète de type II vous n’êtes pas en bonne santé. Si vous avez une insuffisance rénale, vous n’êtes en bonne santé. Si vous avez une hyper-insulinémie, vous n’êtes pas en bonne santé, etc.... Je vous le dis Fergus : pour présenter des « chiffres favorables » il suffit de changer les indicateurs. D’ailleurs c’est par un « questionnaire » que ces choses là sont déterminées. C’est formidable.
Mais, peu importe. La question centrale reste celle de la « pédagogie » concernant l’alimentation et, de ce point de vue, c’est le néant absolu. 90% de la nourriture en supermarché est d’origine industrielle, ce sont des aliments transformés.
Effet « matrice » :
... « La perspective réductionniste est une approche uniquement compositionnelle, qui veut qu’un aliment soit la somme de ses nutriments. Elle a conduit à des procédés industriels, tels que le raffinage excessif et/ou le fractionnement de produits naturels en ingrédients isolés qui sont ensuite recombinés.
L’industrie agro-alimentaire n’a cessé de créer de nouvelles interactions, des matrices artificielles, des produits aux profils nutritionnels dégradés, moins rassasiants et hyperglycémiants. L’explosion des prévalences de maladies chroniques n’est donc pas étrangère à cette pensée réductionniste extrême qui tend à tout fractionner.
Il ne fait plus de doutes que ce paradigme est insuffisant pour correctement définir le potentiel santé d’un aliment et ne peut permettre de lutter efficacement contre les pathologies chroniques, dites d’industrialisation.
Les recommandations nutritionnelles, élaborées à partir de cette démarche, et sans la moindre référence à l’effet matrice, donc au degré de transformation alimentaire et de déstructuration des aliments naturels, n’a pas permis de résoudre le problème endémique des dérégulations métaboliques (par exemple obésité, surpoids, diabète de type 2, syndrome métabolique et/ou stéatose hépatique). »...
https://siga.care/blog/effet-matrice-des-aliments/