@Octave Lebel(commentaire du 13/6 20h51)
Je n’ai jamais utilisé de noms d’oiseaux à votre égard, ni posté de liens de propagande, mais je vois à quel genre d’intervenant vous faites allusion, j’ai également un azimuté à mes basques et je comprends le désagrément si c’est aussi votre cas.
Alors venons-en au fond : ’’pousser l’extrême droite’’. Il faut prendre la mesure du fait que le qualificatif ’’extrême’’ est utilisé abusivement par le courant mainstream eurolibéral-atlantiste pour désigner les partis davantage souverainistes ou non-alignés. LFI est parfois aussi qualifié d’extrême .
L’extrême droite existe en France, mais ne recueille pas 41,5% des suffrages exprimés au second tour d’une présidentielle. Ce sont les partisans d’un pouvoir autoritaire et du suprémacisme racial, dont on a vu défiler quelques centaines de représentants il y a quelques semaines (du reste, sans débordement). Le FN d’il y a cinquante ans cochait en effet ces cases ; mais de même que le PCF n’est plus stalinien, le RN d’aujourd’hui n’est plus vychiste ou OAS. Il y a eu recombinaison sur l’échiquier politique, le PCF d’aujourd’hui correspond un peu au PS mittérandien, et le RN d’aujourd’hui au RPR chiraquien.
Il se peut du reste que le RN se standardise un jour au point d’une union des droites comme en Italie, mais ce n’est pas l’orientation actuelle ni ce que souhaite l’électorat souverainiste.