Le témoignage d’une amie :
Le 17 07 77 Dans un tournant de mon
existence j’ai eu un accident de voiture à cause d’un
chauffard ivre. Mon ami qui conduisait a été éjecté de la
voiture, quant à moi je suis restée à l’intérieur de l’épave
qui commençait à prendre feu. Des passants assistant à la
scène, affolés venaient à mon secours. Le choc qui s’est
produit a fait sortir de mon corps mon être ou tout du moins
ce que je prenais comme tel.
Heureuse de ce que je suis entrain de vivre je tente
vainement d’informer les passants que leur aide est inutile,
que cela ne sert à rien, mais ils ne pouvaient m’entendre. Je
décide de les laisser et de m’éloigner de cet endroit.
Je me trouve dans un espace qui ne ressemble en aucun cas
au nôtre, il ne possède pas de pesanteur ni de climat, de plus
il était comme un élastique. Marchant au hasard, je vois venir
de loin 7 petites sphères blanches comme la neige qui vient de
tomber, et pas plus grandes que des balles de tennis.
Je pouvais éprouver tout ce qu’ils pouvaient ressentir.
En m’approchant leurs impressions changèrent, ils éprouvaient
de la peine, car voyant mes intentions ils savaient que cela
ne serait pas facile de me faire changer d’avis. Ils me dirent
que mon heure n’est pas encore achevée et que je devais
réintégrer mon corps.
Pour moi cela était inconcevable, je me refuse de
réintégrer mon corps car enfin je me sentais bien et chez moi
avec des êtres qui paraissent bien me connaître.
Voyant mon refus ils n’insistèrent plus, et je me disais
que peut-être les choses allaient s’arranger devant mon refus
de retourner à la vie.
Une grande sphère de la taille d’un soleil, tout blanc
comme les autres petites sphères, vint vers moi. Je ressentais
que les petites sphères étaient féminine, celle de la grande
sphère se trouvait être masculine, le ton lui se veut ferme et
m’intime l’ordre de rentrer dans mon corps, chose que je me
refuse de faire. Les petites sphères s’approchent alors de la
grande, ... et je ne sais comment, mais j’ai eu juste le temps
de voir la grande sphère m’envelopper tendrement avec une
infinie délicatesse avant d’être totalement enveloppée, les
petites sphères me disaient pardon pour ce que l’on va faire
contre ton gré mais un jour tu nous remercieras.
Plus tard je me réveillais dans un lit d’hôpital avec
plusieurs contusions.
Fin de l’expérience d’un autre espace.