On peut mettre en doute la représentativité de la notion de ’’température moyenne du globe’’, on ne sait pas comment étaient prises les températures il y a cent ans de par le monde.
En outre, une évolution climatique peut induire des effets différents selon les régions (jetstreams, courants marins...)
Regardons à notre échelle, au même endroit et sur des périodes comparables (une vingtaine d’année) ’’Le réchauffement observé à la station Paris-Montsouris est de 2,3°C .entre les périodes 1873-1902 et 2000-2019’’. Bon alors là c’est plus tangible que 1° moyenné sur des points disparates.
Par ailleurs ’’On constate environ 5 nuits tropicales par an en moyenne (température
minimale supérieure à 20 °C) contre 0,2 par
an (une tous les 5 ans) à la fin du 19e siècle’’.
Avec des critères clairs et des méthodes de mesure contrôlées, on peut donc établir que l’évolution sur la période considérée est avérée.
Certains considèrent qu’on peut agir sur l’évolution en réduisant les rejets dans l’atmosphère. Les rejets en particules sont couplés à ceux en oxydes gazeux, donc réduire les combustions améliore globalement la situation.
Mais il y a un autre aspect sur lequel il ne devrait pas y avoir de désaccord, c’est la nécessité d’adaptation à davantage de canicules, de fortes précipitations subites, et dans certaines régions de longues périodes sans pluie. Dans l’aggravation des effets, le bétonnage du sol est en cause, l’arrachement de haies également, et aussi le choix des cultures selon la région (comme la culture du maïs avide en eau dans les régions sèches).
PS : parfois, des mesures pleines de bonnes intentions produisent des effets de bord néfastes, ainsi l’interdiction des désherbants a conduit à goudronner des allées. Ou encore les maisons superisolées doivent être artificiellement ventilées avec réchauffement ou refroidissement de l’air ce qui conduit à augmenter la consommation d’énergie.