@chantecler
L’oxygène est effectivement nécessaire pour produire notre énergie sous forme d’ATP. Et, comme vous le savez, les « déchets » produits par la chaine respiratoire mitochondriale, sont les radicaux libres, ceux qui provoquent le stress oxydatif et que l’organisme doit contrôler et éliminer en produisant des anti-oxydants.
Par conséquent, plus vous consommez, plus vous produisez d’énergie, et celle-ci, qui ne sera pas utilisée, sera transformée en graisse pour être stockée. Plus vous consommez, plus vous faites des réserves graisseuses et plus vous produisez de radicaux libres.
Quant au glucose, et bien non, il n’est pas le carburant de base de nos cellules. Pendant des milliers et des milliers d’années, l’Homme s’est développé sans avoir accès au glucose. Cette molécule était rare dans la nature. C’est pour cette raison qu’elle nous est (était) si précieuse. Les choses ont bien changé, le glucose est partout.
Certes le glucose est vital pour certaines cellules, comme certaines cellules du cerveau ou même les globules rouges qui ne peuvent pas faire autrement que d’utiliser le glucose comme source d’énergie. Mais, en l’absence de glucose dans l’alimentation, l’organisme sait parfaitement bien « fabriquer » (synthétiser) du glucose à partir de substrats « non glucidiques », le monde est bien fait.
L’organisme humain peut vivre sans aucun problème en ne consommant pas du tout de glucose. Le problème est que les « recommandations officielles » en matière de nutrition demandent à ce que notre énergie proviennent pour 40-60 % des « glucides ». C’est un non sens absolu, une erreur gigantesque.
Le glucose n’est donc pas le « carburant de base » de nos cellules, les « lipides » font très bien l’affaire, et bien mieux que le glucose. Une molécule d’acide gras fournit, à nombre de d’atomes de carbone égal à celui d’un glucide, beaucoup plus d’énergie que ce dernier et d’une manière « bien plus propre », puisque la « bêta-oxydation » (le processus qui transforme les lipides en énergie ATP) amène une « moindre production » de radicaux libres. Tout ceci est de la biologie et de la biochimie que les chercheurs ont parfaitement bien identifié depuis longtemps.