L’obésité : un fléau mondial qui progresse...

@rosemar

Mais le gras et le sucre sont tous deux présents dans les aliments ultra transformés...

Oui sans doute, mais l’additif le plus important reste ... le sucre. Si manger génère le fait d’avoir faim et appel donc à manger plus il est somme toute logique que les amidons soient des additifs très majoritaires dans l’alimentation industrielle.

Nous avons un paquet de discours bien pensant dans la nutrition, par exemple le lait. Les produits laitiers ne sont en aucun cas des éléments déterminant contre l’ostéoporose, au contraire même, puisque l’acidité sanguine due à l’ingestion de produits laitiers pousse l’organisme à aller puiser du calcium des os pour rééquilibrer l’acidité sanguine. Si nous prenons des exemples très simples comme l’Inde, pays qui ne consomme pas de lait à l’âge adulte, il n’existe pas d’ostéoporose chez eux. Trouvez l’erreur ! En fait le lait est un produit que nous devrions consommer que durant notre petite enfance, notre organisme n’est pas fait pour le digérer correctement après.

Pour le gras j’ai testé pour m’en rendre compte. Faites un régime où vous consommer trois fois plus de gras que de protéïnes + sucres (cétogène 3/1) et vous perdrez du poids. Mais c’est ingérable, on ne peut atteindre ce type de nourriture que chez soi.

Le gras ne fait pas grossir seul ni associé au sucre si le sucre n’est pas dominant. Par contre le sucre fait grossir qu’il soit seul ou accompagné de gras dès lors qu’il est consommé en grande quantité.

Tous les féculents, les céréales, ... sont du sucre et c’est la base alimentaire occidentale ce que vous nommez la malbouffe 

@charlyposte

Faut faire la cuisine maison sans modération

Ce que je fais depuis plus de 10 ans avec des ingrédients choisis, ou même ceux de mon potager, c’est plus sûr quand on sait d’où viennent les matières premières. 

@rosemar

Oui sans doute, mais l’additif le plus important reste ... le sucre. Si manger génère le fait d’avoir faim et appel donc à manger plus il est somme toute logique que les amidons soient des additifs très majoritaires dans l’alimentation industrielle.

Afin d’être plus précis, il est logique pour l’industrie alimentaire de mettre plus de sucre dans la nourriture car elle donne faim et créée une dépendance très forte au sucre, elle pousse à la consommation de produits alimentaires.

Comme l’industrie pharmaceutique, leur but n’est pas de soigner totalement sinon ils ne vendraient plus de médocs.

Quel industriel cherche à scier la branche sur laquelle il est ? N’est-ce pas le but d’une société de consommation d’entretenir une situation permettant de vendre plus ?

@Christophe

C’est bien résumé. Il ne reste plus qu’à ajouter que les glucides ont une grande, très grande affinité, pour les protéines. Ainsi, en présence d’un taux de glucose trop élevé dans le sang, les glucides vont se fixer aux protéines, et ce d’autant plus que la glycémie est importante, c’est ce que l’on appelle la « glycation non enzymatique des protéines ». Et, une fois que le « sucre » s’est fixé à la protéine, et bien celle-ci perd ses fonctions, elle n’est plus reconnue, elle n’est plus opérationnelle. Mais ce n’est pas tout. La double peine est au bout du chemin. Cette glycation non enzymatique des protéines amène la production de « produits finaux de la glycation » AGEs (acronyme anglais : Advanced Glycation End products) qui sont terriblement dévastateurs pour l’organisme et à l’origine d’un puissant « stress oxydatif ». Je fais court, je ne suis pas certain ceci intéresse grand monde. 

https://www.em-consulte.com/article/265963/implication-des-produits-terminaux-de-glycation-da

@rosemar

Le sel, je vous l’ai écrit, n’est rien sans le « sucre ». C’est le co-transporteur « glucose-sodium » qui est en cause.

En voulant absolument réabsorber le glucose l’organisme fait appel au co-transporteur et, de fait, réabsorbe le sel. 

Vous pouvez consommer tout le sel que vous voulez, vous allez l’uriner ! Mais, si vous avez du glucose dans le sang, alors le sel sera réabsorbé. J’ai bien l’impression que vous ne voulez pas le comprendre.

Ici, c’est un peu plus « scientifique » : « Le rein joue un rôle central dans le métabolisme du glucose et la régulation de la glycémie. Le cotransporteur sodium glucose de type 2 (SGLT2) rénal a un rôle clé dans le transport actif du glucose en régulant la réabsorption rénale du glucose et représente donc une cible pharmacologique potentielle pour le traitement du diabète. Les effets des inhibiteurs du SGLT2 dans les modèles animaux, ainsi que les données actuellement disponibles des études cliniques de phase 2 conduites, en administration orale, chez des patients ayant un diabète de type 2 avec des inhibiteurs sélectifs de SGLT2 sont présentées et discutées. »...

https://www.em-consulte.com/article/227606/inhibiteurs-du-cotransporteur-sodiumhglucose-de-ty

@Legestr glaz et Christophe,

Et pour le rôle du « sucre », il y a d’ailleurs un test spécifique (« PET scan ») qui mesure le métabolisme, dont la consommation de glucose des cellules (pour détecter des cellules cancéreuses qui en sont friandes).

@Pauline pas Bismutée

 Très juste Pauline.

@chantecler
La, c’est un peu différent, on mesure les différences d’absorption entre les cellules.

Le PET scan (Positron Emission Tomography), est un procédé qui mesure l’activité métabolique des cellules (et quelques autres trucs). Il y a divers tests pour mesurer différents trucs, ça dépend de ce qu’on soupçonne ou « espère » trouver. C’est un des tests utilisé pour « trouver » des cellules cancéreuses, assez efficace pour les détecter TÔT. Les cellules cancéreuses sont très actives et se multiplient vite (ça dépend du cancer, mais bon..malheureusement elles sont plus actives que les cellules normales), et consomment (entre autres) beaucoup plus de glucose.

Ce test (PET) aide à les repérer.

@chantecler
Rebonjour !
Ah, l’apéritif !
Bon : j’ai seulement expliqué ce qu’était le test, appelé oui, PET (bon, en anglais, ne suis pas sure en français). 
Calmez-vous, je n’en vends pas, et n’en loue pas.
Pareil pour les médocs (n’en prends pas non plus, même pas de sécu).
Mollo pour la suite de l’apéro !

@chantecler

L’oxygène est effectivement nécessaire pour produire notre énergie sous forme d’ATP. Et, comme vous le savez, les « déchets » produits par la chaine respiratoire mitochondriale, sont les radicaux libres, ceux qui provoquent le stress oxydatif et que l’organisme doit contrôler et éliminer en produisant des anti-oxydants.
Par conséquent, plus vous consommez, plus vous produisez d’énergie, et celle-ci, qui ne sera pas utilisée, sera transformée en graisse pour être stockée. Plus vous consommez, plus vous faites des réserves graisseuses et plus vous produisez de radicaux libres.

Quant au glucose, et bien non, il n’est pas le carburant de base de nos cellules. Pendant des milliers et des milliers d’années, l’Homme s’est développé sans avoir accès au glucose. Cette molécule était rare dans la nature. C’est pour cette raison qu’elle nous est (était) si précieuse. Les choses ont bien changé, le glucose est partout. 
Certes le glucose est vital pour certaines cellules, comme certaines cellules du cerveau ou même les globules rouges qui ne peuvent pas faire autrement que d’utiliser le glucose comme source d’énergie. Mais, en l’absence de glucose dans l’alimentation, l’organisme sait parfaitement bien « fabriquer » (synthétiser) du glucose à partir de substrats « non glucidiques », le monde est bien fait.

L’organisme humain peut vivre sans aucun problème en ne consommant pas du tout de glucose. Le problème est que les « recommandations officielles » en matière de nutrition demandent à ce que notre énergie proviennent pour 40-60 % des « glucides ». C’est un non sens absolu, une erreur gigantesque. 

Le glucose n’est donc pas le « carburant de base » de nos cellules, les « lipides » font très bien l’affaire, et bien mieux que le glucose. Une molécule d’acide gras fournit, à nombre de d’atomes de carbone égal à celui d’un glucide, beaucoup plus d’énergie que ce dernier et d’une manière « bien plus propre », puisque la « bêta-oxydation » (le processus qui transforme les lipides en énergie ATP) amène une « moindre production » de radicaux libres. Tout ceci est de la biologie et de la biochimie que les chercheurs ont parfaitement bien identifié depuis longtemps. 

@chantecler Oui, enfin le glucose...
Le sucre que vous achetez en magasins, qu’il vienne de la betterave sucrière ou du sucre de canne, est un saccharose, il est constitué de glucose (sucre simple) et de fructose (sucre simple), chimiquement liés.
Bien qu’il est considéré (fallacieusement comme de la famille des sucres simples, vu de ma lorgnette il ne l’est pas — un deal avec l’industrie sucrière ? -) 

c’est un diholoside (alias disaccharide) un sucre formé par deux oses (sucres simples non-hydrolysables). La liaison chimique « covalente » (très forte) qui biochimiquement les unit doit au préalable être rompue, dissoute, par le foie en deux sucres simples, ce qui sépare le glucose du fructose lesquels deviennent alors assimilables par l’organisme...
A l’inverse le miel ne contient pour l’essentiel que des sucres simples (en proportion variable suivant les miels), c’est pour cela que son assimilation est en très grande partie directe, quasi immédiate, sans passer par l’usine hépatique. La Nature est bien faite, non ?
Un excès de sucre fait bien évidemment « travailler » (secréter) le foie...
Les excès de sucre sont très visibles dans les rayons des supermarchés, ils inondent énormément de produits (laitages, yaourts, biscuits, céréales,...), de boissons, de sucreries, de plus en plus au fil des ans...
Je ne suis pas expert dans le domaine, mais je subodore fortement que ces récentes modifications alimentaires qui ne datent que de quelques décennies seraient responsables de beaucoup de cas d’obésité qui n’existaient pas auparavant, sauf rares exceptions (souvenirs d’école).
Un arrêt ou une limitation drastique de la consommation de sucre serait peut-être salutaire...

 

@njama

copié-collé :.. «  La liaison chimique « covalente » (très forte) qui biochimiquement les unit doit au préalable être rompue, dissoute, par le foie en deux sucres simples, ce qui sépare le glucose du fructose lesquels deviennent alors assimilables par l’organisme... »

Ce n’est pas tout à fait juste. Seul le « fructose », qui est considéré par l’organisme comme un « poison », sera traité par l’organe de détoxication c’est à dire le foie.
Quant au glucose, après la digestion, il se retrouve dans la lumière intestinale, grâce à des transporteurs spécifiques, il peut être absorbé par les entérocytes (les cellules de l’intestin grêle) du côté de le membrane apicale, pour ressortir de l’autre côté de ces cellules, du côté de la membrane basale, pour rejoindre la circulation sanguine. Le glucose n’est, en aucune façon, traité par le foie.

https://ressources.unisciel.fr/biocell/chap2/co/module_Chap2_5.html

@Legestr glaz

J’ai dit simplement, et je confirme que le saccharose n’est pas un sucre (dit) simple... donc nécessairement les mécanismes hépatiques interviennent pour qu’il soit assimilable par l’organisme

Cette « orgie » de consommation de sucre (saccharides) est extrêmement récente...

Pour les sucres simples le foie n’a aucune fonction, ils sont absorbés directement par l’organisme comme la plupart des sucres issus de végétaux et de fruits

Revisitez la production de l’industrie du sucre qui est très récente dans le siècle dernier, pareillement qu’elle a soudoyé des chercheurs pour incriminer le taux de cholestérol...

« Le glucose n’est, en aucune façon, traité par le foie. »
Soit, mais le saccharose l’est !

@Géronimo howakhan

Bonjour et Merci Géronimo. Je vais lire ça tranquillement. J’ai déjà lu des articles de l’auteur de ce papier. Il est totalement démoli dans la notice Wikipédia anglaise.

... "

Robert Oldham Young (né le 6 mars 1952) est un naturopatheaméricain et auteur de livres de médecine alternative faisant la promotion d’un régime alcalin. [1]Ses œuvres les plus populaires sont la série de livres « pH Miracle », qui décrivent ses croyances sur la guérison holistique et un mode de vie « alcalarien ». Young s’est fait connaître après des apparitions dans The Oprah Winfrey Showmettant en vedette son traitement de Kim Tinkham pour un cancer du sein. Tinkham et Young ont tous deux affirmé qu’il l’avait guérie, mais elle est décédée de sa maladie peu de temps après. [2]Il a été arrêté en janvier 2014 et reconnu coupable en 2016 de deux chefs d’accusation sur trois de vol et d’exercice de la médecine sans permis. [3][4]Il a passé plusieurs mois en prison en 2017.[5]

En novembre 2018, un jury de San Diego a accordé 105 millions de dollars de dommages et intérêts à une patiente cancéreuse qu’il a persuadée de renoncer à un traitement efficace en faveur de son régime alcalin, ce qui a fait progresser sa maladie à un stade incurable 4. [6]

@njama
La saccharose est « digéré », c’est à dire que le fructose est séparé du glucose lors de la digestion, avant d’arriver dans l’intestin grêle. Le glucose rejoint la circulation sanguine, le fructose est traité par le foie. Le glucose n’est pas traité par le foie. Et le saccharose ne l’est pas davantage. C’est lors de la digestion que le saccharose est « coupé » en molécules de glucose et molécules de fructose. Ce n’est pas le foie qui « s’occupe » du saccharose, ce sont les enzymes digestives. 

@Legestr glaz
Merci de me rectifier

@njama

Parfois les choses sont plus complexes qu’on ne le pense. J’ai beaucoup travaillé sur ce sujet du glucose et du fructose. Parce que, en réalité, si le glucose fait monter la glycémie et intervenir puissamment l’insuline, le fructose, lui, ne le fait pas.
C’est bien parce que le fructose ne pénètre pas la circulation sanguine et qu’il est dirigé vers le foie. Vous aviez juste de ce point de vue. Et si le fructose se rend vers le foie c’est pour y subir l’action de 2 enzymes qui vont transformer cette molécule de fructose, considérée comme « toxique », en quelque chose d’acceptable pour l’organisme (mais avec des résidus de transformation cancérigènes). Mais, il se trouve, que ces 2 enzymes ne peuvent traiter qu’une toute petite quantité de fructose. Ainsi, par exemple, une boisson riche en fructose ajouté, serait vraiment un poison pour le foie, et la stéatose hépatique non alcoolique n’est pas bien loin. Et ce n’est pas tout : 

... « Le fructose est devenu un constituant important de l’alimentation moderne, en particulier sous la forme de saccharose et de sirop de maïs à haute teneur en fructose (HFCS) qui sont contenus dans une variété d’aliments et de boissons disponibles dans le commerce. Un nombre croissant de recherches suggèrent qu’une consommation excessive de fructose (> 50 g par jour) est liée à la prévalence croissante de l’obésité et de la résistance à l’insuline. Le fructose induit la production de ROS (espèces réactives à l’oxygène = stress oxydatif augmenté) et altère l’expression des gènes mitochondriaux conduisant à une respiration mitochondriale dysfonctionnelle... »

PS : j’aime bien vous lire sur Agoravox, où vous vous faites rare. 

@Panora mix

Oui, le beurre sur les légumes, l’huile d’olive sur les légumes. Le beurre maitre d’hôtel sur la viande, le beurre blanc sur le poisson, l’huile d’olive dans la mayonnaise 
On peut s’autoriser du pain réalisé « à l’ancienne », farine de céréales rustiques (engrain, blé rouge de bordeaux, blé khorasan), moulues à la meule de pierre (mouture plus grosse) fermentation longue au levain. Malheureusement, le pain actuel, celui fabriqué à l’aide de céréales « modernes » est chargé en anti-nutriments (parce que ces céréales ont été sélectionnées et croisées pour être très résistantes à leurs agresseurs, et donc, renferment des quantités bien trop importantes d’anti-nutriments (acide phytique, agglutinine de germe de blé, gluten, chélateurs de minéraux) vraiment délétères pour la santé. Par ailleurs, les céréales sont des bombes de glucides. Le pain complet ou intégral étant pire que le pain blanc puisque c’est « l’enveloppe » du grain de blé qui contient le plus d’anti-nutriments.