@Tolzan

« On ne peut intégrer que les populations qui veulent s’intégrer comme au XXe siècle les populations polonaises, italiennes, espagnoles ... ou comme aujourd’hui l’immigration asiatique qui s’intègre sans saturer les prisons ni émeutes. »

Bonjour,
Vous faites ressortir ce qui est à la base du problème, la culture, la religion aussi.
La fameuse intégration ! Est une utopie incroyable, comment peut on penser un instant que ces populations s’intègrent en laissant leur culture, leur religion fondamentalement opposée à la notre. Faisant ressortir, non pas le racisme, mot galvaudé sorti de sa véritable définition, mais la Xénophobie, la peur de l’étranger qui en plus peut être physiquement différent. Cette notion existe depuis la nuit des temps, mais aujourd’hui elle à une connotation négative pour je ne sais quelle raison.

Je ne pense pas que l’immigration soit le problème en soit, nous en avons besoin, ne serais ce que pour exécuter les taches, ou les métiers que les Français ne veulent plus faire par honte au fil des ans. Il n’y à donc pas de problème à accueillir des personnes pour exécuter ces dernières indispensables rappelons le. Par contre, dans une fausse pitié, avoir accepter le regroupement familial fut une erreur impensable, pensant naïvement que les générations suivantes s’intégreraient.

« Ils » faisaient vivre leur famille dans leur Pays, les sortant ou du moins leur permettant de réduire les peines ou leur difficulté de vie appelons là « misère ».
Maintenant leur famille sont chez nous. Sont elles plus heureuse pour autant d’avoir été sorties de leur Pays pour venir vivre dans un autre acceptant déjà avec difficulté la présence initiale de « l’immigré » ?
Je n’en suis pas sûr du tout, elles vivent une autre sorte de « misère » en plus la quantité vient exacerber la xénophobie toujours présente et pas contestable quoi que l’on en dise, car chez eux c’est la même chose, c’est un sentiment humain. La peur de celui qui est différent !

Progressivement, en plus du regroupement familial s’est exercé (plus ou moins forcé) le regroupement physique ou géographique (notons au passage que les travailleurs Français à l’étranger en font de même, ils ne s’intègrent pas), regroupement qui s’est rapidement ordonné en fonction des Pays d’origine, favorisant ainsi le maintient des traditions et des cultures, ce qui est parfaitement compréhensible, et ce n’est pas en donnant la nationalité Française (d’ailleurs beaucoup ont la double nationalité, ce qui peut arranger parfois, comme lors de la dernière intervention du ministre de l’intérieur) que les choses se sont arrangé pour les générations nées sur le sol Français.
Etranger en France et étranger dans leur Pays, dont beaucoup n’en connaisse ni la langue ou des bribes ni comment se passe la vie là bas. Donc « ils » finissent par se sentir exclus ! Ce n’est pas une raison non plus pour tout casser, piller devrais dire, car les exactions commises n’ont rien à voir avec la mort du jeune délinquant.

Bref, ils restent étranger et ce ne sont pas les quelques cas d’intégration réussies, car il en existe qui reflète la majorité, comme les gouvernements successifs ou média essaient de nous faire croire. Alors ces banlieues sont elles devenues des terres étrangères, oui assez souvent, le nier est hérétique. Et l’on n’ose plus y faire exercer le droit ou la loi et l’ordre par peur de la « stigmatisation ». Nier les faits, les évidences, n’est profitable pour personne.

Quoi faire ? C’est la question que tout le monde se pose bien sûr, doublée de cette fausse habitude qu’en déversant du pognon tout s’arrangerait, c’est un peu comme donner une soupe plus importante à son chien pour éviter qu’il vous morde. C’est pitoyable et inefficace, nous en avons la preuve.
Ce ne sont pas les politiques récupérateur quinquennalement de voix, ni les philosophes moralisateurs de salon faisant quelques excursions dans les banlieues qui arrangeront le problème, ni cet espèce de pseudo monde associatifs vivant à nos crochets qui changent la donne, même si parfois « ils » ont une utilité, mais au regard du coût, l’efficacité est très éloignée de l’attendu.

Donc la question reste toujours posée.