A propos de Nanterre : un cocktail pour chaos, dont la cause première est ignorée
Le drame de Nanterre et les nuits d’extrêmes violences confinant au chaos a mis en évidence le mal profond qui affecte notre société où une partie importante de la jeunesse Française à dominante d’origine issue des anciennes colonies a perdu tout repère et valeurs morales. Si les causes sont dues à l’éducation et la situation sociale, la question démographique-espace se pose aussi avec acuité.

Après le drame de Nanterre « Verbiage » surprenant au sommet de l’Etat
« Rien ne justifie la mort d’un jeune », a dit le président de la République. C’était là l’expression banale de l’humanité la plus élémentaire. Mais ce qui est le plus surprenant et inadmissible quand il rajoute que c’est « inexcusable », sous entendu de la part du policier qui s’est trouvé au coeur de ce drame. Le condamnant ainsi à priori. Étrange conception de la présomption d’innocence. Les images passées en boucle à la télévision peuvent surprendre de la part du policier, mais lors du démarrage brutal du véhicule, on voit ce policier qui a failli se faire renverser par le jeune qui conduisait sans permis, par ailleurs récidiviste du fait. Mais monsieur le Président Macron, la justice n’est pas « une capture d’écran », c’est elle, pas vous, qui déterminera s’il y a geste d’homicide et si le policier est coupable. Le serait-il, pourquoi déclenche-t-il automatiquement l’embrasement d’une partie de nos banlieues ? La France est un État de droit, et c’est à la justice de prononcer la sanction pour les bavures policières, quand elles ont lieu.
« Rien ne justifie que l’on brûle des voitures, des écoles, des mairies et immeubles, que l'on utilise des armes », aurait dû poursuivre le garant suprême de l’ordre public. Par son verbiage incertain, en condamnant à priori le policier concernée via une « capture d’écran » n’a-t-il pas, d’une certaine façon, contribuer à excuser à priori, certes bien involontairement, cette violence urbaine inadmissible dans un Etat de droit ? Attention à vos « verbiages » Monsieur le Président vous êtes chef de l’exécutif suprême...
Par ailleurs, le mercredi lors des questions au gouvernement par les sénateurs, Madame la première Ministre exprime sa compassion à la famille de la jeune victime de ce drame, quoi de plus normal, mais lorsqu’elle rajoute que c’est « un drame national », ce verbiage n’est-il pas excessif ?
S’il y a aussi une compassion a exprimer, c’est aussi aux policiers et aux force de l’ordre en général, qui exercent leur mission dans des conditions extrêmement difficiles, parfois au péril de leur vie, lorsqu’ils interviennent dans de véritables zones de non droit telles certains secteur de Nanterre ou d’ailleurs.
Face à cette situation de chaos, pourquoi n’en n’a-t-on pas profité pour mettre en place brièvement l’État d’urgence et éradiquer cette petite minorité de voyous des banlieues ?
Au début du chaos, plutôt que de mettre en place, de ci de là, des « couvre feux » qui ne pouvaient qu’aggraver la situation des déplacements des personnes dont le véhicule a été détruit, ne fallait-il pas pas en profiter pour déclencher l’état d’urgence, comme au moment des attentats ? Cela aurait ainsi permis de mettre les « grands moyens » pour éradiquer ce mal terrible qui ronge nos banlieues par les trafics divers, dont les armes et la drogue. Là où les forces de l’ordre sont impuissantes, par l’intervention de l’armée n’est-ce pas le seul moyen moyen pour éliminer arme et trafic de drogue qui sévissent dans la plupart de ces quartiers. Nettoyer ces quartiers de la sorte et les voyous qui les meublent, alors qu’ils ne représentent qu’une infime minorité de la population jeune, c’est rétablir une certaine qualité de vie dans ces lieux ?
On peut toujours faire observer que ce n’est pas le rôle de l’armée d’assurer ou aider le maintien de l’ordre dans une démocratie qui est un état de droit, ce qui est exact, mais il y a des situations exceptionnelles qui nécessitent des moyens exceptionnels pour y faire face…
Parmi les causes de mal vivre et l’état de rupture entre une partie importante de la jeunesse et le reste de la société, le rapport démographie-territoire est totalement ignoré depuis toujours
Selon l’INSEE, 95% des Français vivent dans des communes sous influence urbaine, parmi lesquels 65% dans un pôle urbain et 30% dans les espaces périurbains, soit, respectivement, plus de 42 et 19 millions de personnes. Les Français ne sont plus que 5% à habiter des communes en dehors de l’influence des villes. »
Au début des années 1960, 40% de la population Française est encore rurale, contre moins de 20 % aujourd’hui et l’on passe de 2,3 millions d’exploitations agricoles à moins de 480 000. La croissance démographique de la population Française, avec pour conséquence l’étalement urbain et péri urbain, s’accompagne actuellement d’une perte accélérée, jamais atteinte, des terres arables de 26 m2 par seconde, soit 224 hectares par jour et plus de 80 000 hectares par an. Les villes continuent de s'étaler plus rapidement que leur population ne cesse de s'accroître, avec des centres villes, que l’ on densifie toujours plus, mais aussi des zones extérieures à ces centres (ZUP) qui sont densifiées à l’extrême par des successions de tours résultant d’une urbanisation de la fin des années 60. Ces zones où sont rejetés et concentrées les populations les plus modestes, voir les plus misérables, car il leur est impossible de se loger ailleurs, en particulier dans les centres ville, malgré touts les aides dont elles peuvent bénéficier.
Il est vrai qu’après la seconde guerre mondiale, le pays était dévasté et il était parsemé d’innombrables taudis, alors que l’on est contraint de faire appel à la main d’oeuvre étrangère (Italiens, Polonais, Espagnols...), mais aussi à celle des colonies, en particulier d’Afrique du Nord au premier rang desquelles l’Algérie qui était trois départements (Alger, Oran, Constantine) jusqu’à son indépendance en 1962, Population qu’il fallut loger, d’autant qu’en 1975 on leur imposa le regroupement familial. Si on y ajoute l’arrivée d’un million de « pieds noirs » à partir de 1962, avec une croissance démographique qui ne cesse de se développer et d’être encouragée, la boucle est bouclée... Avec les conséquences, dont aujourd’hui on peut mesurer les effets… C’était aussi « les trente glorieuses » et peu de personnes ne se souciait qu’elles ne pouvaient qu’être provisoire...
Cinquante ans de politique de la ville, cinquante ans d’échecs, un véritable tonneau des Danaïdes
Ces centaines de millions d’euros s’ajouteront aux dizaines de milliards déjà versés dans ce tonneau des Danaïdes budgétaire.
Le criminologue Xavier Raufer chiffrait à 90 milliards d’euros sur 25 ans le coût total de cette politique. Elle aurait coûté 50 milliards d’euros de 1989 à 2002, puis 40 Milliards d’euros supplémentaires avec le plan Borloo de 2003. Lequel plan promettait la rénovation des 165 quartiers français les plus dégradés et leur sécurisation.
Bilan : Ces 40 milliards d’euros n’ont pas servi à réduire l’insécurité puisque les différends se règlent désormais en pleine rue et à coups de fusil d’assaut. Pas à favoriser la mixité sociale puisque les citoyens les moins modestes désertent ces banlieues dès qu’ils le peuvent pour échapper à la loi des bandes.
Dans ces zones où le taux de chômage est le double, voire beaucoup plus que celui de la moyenne nationale. Ces 40 milliards ont été dilapidés sans que les objectifs du plan Borloo « réduire la fracture sociale » aient été atteints. Pire, selon la Cour des compte, le fossé séparant les zones urbaines sensibles et le reste du pays ne cesse de se creuser plutôt qu’à se combler. La pauvreté monétaire touche en premier lieu les chômeurs (38,9 %). Ainsi, la proportion de personnes vivants sous le seuil de pauvreté dans les « zones sensibles » (les banlieues) est passée à 32,4% entre 2006 à 2009, soit 3 fois plus qu’ailleurs et n’a cessé d’augmenter pour atteindre plus de 38 % en 2019.
Que dire aussi des Associations fantoches, déjà, au début des années 2000, la cour des comptes dénonçait la distribution de subventions massives à 15.000 associations nourries par la politique de la ville, en allant jusqu’à évoquer une « machine sans compteur ».
Le Sénat notait à son tour dans un rapport de 2007 consacré à l’efficacité de la politique de la ville que « l’évaluation de l’impact sur les quartiers des subventions versées par l’État est, dans l’ensemble, incomplète » et que des « objectifs et indicateurs de résultats ne sont que très rarement définis , ce qui est en partie lié au faible développement des conventions entre l’État et les associations bénéficiaires ».
Les fonds publics, observait également le Sénat, jouent un rôle de « subventions de survie » pour certaines associations aux priorités floues et pouvant employer des agents ou des locaux publics sans avoir signé de convention.
Mais Il en faudrait davantage pour que l’État tire les leçons de cette faillite à 90 milliards d’euros. À ce rythme-là, la barre des 100 milliards d’euros devraient être franchie d’ici à la fin du quinquennat. On parie ?
Quelles perspectives ?
Il faut dans l’immédiat éradiquer ce mal qui ronge les banlieues en interpellant et éliminant tous les voyous trafiquants divers d’armes de drogue et commerces illicites qui font régner la terreur au sein des populations locales. Pour y parvenir, il faut déclarer l’état d’urgence de façon brève, ce qui permettrait d’utiliser exceptionnellement l’armée en force d’appoint aux policiers.
Il y a par ailleurs des casernes plus ou moins désaffectées, ce serait une occasion de les réhabiliter pour servir de lieux d’isolement provisoire, voire d’incarcération ou d’insertion pour les cas moins graves.
Dans tous les cas , les dispositifs répressifs doivent être placés sous l’autorité judiciaire, y compris les sanctions sociales éventuelles contre les parents des voyous mineurs. Mais il faut repenser aussi totalement les rapports « démographie-territoire », c’est à dire nombre d’individus par rapport à un espace correctement vivable.
Comment peut-on faire vivre aujourd’hui des familles dans de telles conditions, concentrées dans ce qui n’est rien d’autre que des « cages à lapins » dans des dizaines et des dizaines de tours plus hautes les unes que les autres, dont les occupants sont en majorité dans la misère sociale.
Plutôt que de continuer à dilapider des milliards d’euros dans une politique de la ville qui a révélé sa totale inefficacité, il serait urgent d’engager un véritable « plan Marshall » de transformation de l’habitat concentrationnaire actuel de ces secteurs péri-centraux des villes. Cela suppose de détruire ces tours gigantesques les unes après les autres et y reconstruire des immeubles de taille beaucoup plus modeste en veillant scrupuleusement au respect des rapports démographie- espaces correctement vivable. Cela ne pourrait que concourir à introduire un minimum de mixité sociale. d'autant que toute la voyocratie serait éradiquer
Les opérations de démolition et construction pourrait permettre de donner, pendant un certain temps, du travail à la population de ces secteurs qui vivent un chômage endémique…
Stopper toute politique nataliste, afin de pouvoir mieux maîtriser la croissance démographique
Certes, « notre pays ne peut accueillir toute la misère du monde », comme l’avait dit au cours d’une phrase l’ancien premier ministre Michel Rocard, aujourd’hui décédé. De ce point de vue, il convient d’agir sur le plan international pour permettre aux migrants potentiels de pouvoir vivre chez eux en surmontant les problèmes climatiques, plutôt qu’ils viennent « submerger » les cotes du pays, dont une partie va finir tragiquement leur vie en Méditerranée. Il faut aussi, en priorité stopper toute politique nataliste chez nous, par des mesures à la fois incitatives et dissuasives.
Ce qui signifie qu’il faut supprimer les avantages sociaux qui ne bénéficient qu’aux familles ayant trois enfants et plus. Mais aussi les prestations familiales, en supprimant tous les dispositifs qui encouragent et facilitent la surnatalité...
Evidemment, cela doit se faire par le dialogue dans le cadre de débats préalables, mais prioritairement par la concertation avec les associations familiales concernées…
Continuer à exclure toute réflexion sur ces deux problématiques fondamentales (Démographie - espace vivable et arrêt des politiques natalistes), tout ce qui s’est passé à la suite du drame de Nanterre, comme après 2005 recommencera inévitablement périodiquement, même en éradiquant momentanément toute la voyoucratie de ces banlieue, car l’hydre, tel le phénix renaîtra à plus ou moins long terme de ses cendres... On peut regretter que ces problématiques furent et sont totalement absentes de la réflexion politique.
Pour conclure
A la suite du drame de Nanterre et du chaos destructeur qui a suivi, cela a mis en évidence 50 ans d’échec des politiques de la ville et 90 milliards d’euros dilapidés, pour quel résultat !… Si les dispositions doivent être prises, y compris par la force, pour éliminer la voyoucratie des banlieues, des mesures concernant la question des rapports Démographie - espace vivable, ainsi que stopper les politiques natalistes s’impose d’urgence.
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