@Deepnofin
Ce que vous écrivez ne contredit pas mon commentaire, car j’écris « la vérité est ce qui relie l’imaginaire à la réalité. J’aurai pu rajouter le mensonge aussi, mais cela me semble évident, du fait que parler de vérité n’a de sens que par rapport au mensonge. Considérez un univers où le mensonge n’existe pas, cela implique alors qu’il n’y a que la vérité et donc, la question de cette dernière n’a plus lieu d’être.
Maintenant, si une personne »ne comprends pas pourquoi elle a agit comme ça" elle ne peut pas dire connaître la vérité de son action où comme vous l’écrivez des aspects de la vérité lui échappent et cela renvoi alors à la dissonance cognitive. C’est à dire, au mensonge que l’on peut se faire à soi même pour échapper ou supporter une vérité ou réalité insupportable.
Mais en tout état de causes, vérité et réalité ne se confondent pas au niveau de leur sens, la première touche à la cause, la seconde à la conséquence, mais prêtent à confusion très facilement puisque une même action peut être le fait d’une intention contraire et dont la difficulté est de connaître la pensée qui l’y a conduit.
Dans votre exemple, la réalité, c’est le constat d’accident et sa chronologie, la vérité et/ou mensonge, la cause en tant qu’intention du responsable de l’accident qui a conduit à l’accident. Dit il la vérité ou est ce un mensonge pour connaître d’une même réalité constaté.
Ainsi, un menteur affirme toujours dire la vérité, jusqu’à ce qu’il soit démasqué par la réalité de ses actes dont les conséquences sont incompatible avec la vérité déclaré. Mais si on s’en tient uniquement à la parole, alors, tout menteur dit toujours la vérité et ne peut être démasqué tant qu’aucun acte ne le... Confonde.
En matière judiciaire, cela me fait parler de postméditation, c’est à dire, où le mis en cause va réfléchir à la réalité des actes constatés pour trouver une cause qui lui permettra de, sinon être disculpé, du moins en minimiser la peine.