Théorie Alchimique Universelle - 2sur7 - Sur notre compréhension du Système
Dans la 1ère partie, je vous ai longuement exposé les principaux axes d’oppression de l’Humanité. La situation actuelle est intolérable, elle nous rend fous… Pas étonnant que de plus en plus de personnes pètent les plombs.
Maintenant, on va aborder la question de notre représentation personnelle et collective du monde.
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2ème partie : Sur notre compréhension du Système.
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A) Le conspirationnisme :
Un complot, c’est lorsque plusieurs personnes agissent en secret pour un agenda qui leur profite, au détriment d’autrui.
L’Homme est naturellement en quête d’avoir toujours plus. On a une faim inextinguible, un manque profondément ancré en nous, qui est la cause de l’ensemble de nos problèmes.
Alors il est naturel qu’il y ait des complots, aussi naturel qu’il y ait de l’argent, des ressources, des disparités... Bien que l’on puisse entretenir un doute plus que raisonnable sur l’Histoire qu’on nous enseigne, il n’y a pas de raison de douter de l’éternelle présence des complots. La situation aurait été infiniment moins tragique s’il n’y avait pas eu pléthore de complots d’envergure en action au dessus de nos têtes.
Il y a plus de 20 ans qu’Internet a été démocratisé. Avant lui, la grande majorité des gens ne remettaient pas trop en question le Système. On voyait tous que ça déconnait à plein d’endroits... Et en France, même si on était éclairés par des gens comme Coluche (voir son sketch sur le terrorisme d’État, qui lui a peut-être coûté la vie), globalement… on bouffait la soupe qu’on nous servait.
Et puis, Internet s’est invité chez nous, suivi du 11 Septembre 2001 et de ses images choc.
Ce traumatisme collectif a changé la donne. L’évènement en lui-même est un OVNI, il contient des tonnes de « bizarreries » que je ne vais pas développer ici. Ce qui importe, ce n’est pas tant l’évènement, mais le traitement médiatique qui en a été fait, et les nombreuses « évolutions » journalistiques qu’on a pu observer à partir de là.
Les médias nous ont présenté une vérité unilatérale, à laquelle il était défendu de ne pas croire. Le moindre doute faisait de vous un cerveau malade, un ennemi de la Démocratie. J’exagère ? Pas tant que ça. Le Président américain avait été clair : « Soit vous êtes avec nous, soit vous êtes avec les terroristes ». En somme : « posez pas de question et acceptez nos réponses ». Nos médias se sont fait GeorgeBushiser. Et la plupart d’entre nous aussi...
Si je parle de cet évènement, c’est parce qu’il a été le catalyseur d’une grande fracture sociétale, une des plus criardes actuellement, le gouffre qu’il y a entre les individus qui croient encore en ce Système, et ceux qui n’y croient plus. Ceux qui pensent que l’intention de nos dirigeants et d’agir pour le peuple en faisant de leur mieux, et ceux qui croient que ce Système est rempli de complots dont nous sommes les cobayes / victimes. Anti-complotistes VS Complotistes.
À ma connaissance, les début du conspirationnisme remontent à la seconde partie du siècle dernier, particulièrement aux États-Unis : après une guerre mondiale remplie de secrets, et entre les affaires de Roswell, l’assassinat de JFK, les missions Apollo... il y a eu un paquet de gens qui ont douté des versions officielles, et parmi eux de nombreux citoyens qui ne croyaient plus du tout en leur Système.
Et c’est là qu’est intervenu la CIA : pour discréditer ceux qui remettaient en question le rapport Warren, sur l’assassinat de JFK, elle a fait populariser dans les médias le terme « théoriciens du complot ». Et d’un coup, bim ! Une nouvelle chasse aux sorcières était née aux États-Unis : « Pourquoi tu poses ces questions sur Lee Harvey, t’es un théoricien du complot ? Tu crois aux soucoupes volantes, c’est ça ? ». Le génie de la CIA en action : d’une pierre, deux coups. On met 2 affaires sous le paillasson, on passe à autre chose. Et leurs techniques n’ont fait qu’évoluer avec le temps.
Dans le jargon, c’est ce qu’on appelle une ingénierie sociale : on utilise des procédés rhétoriques, la psychologie des foules, et à grand renforts de médias sur lesquels on a un certain contrôle, on arrive à modeler l’esprit des gens, à les canaliser, à orienter leurs réflexions et leurs croyances… On arrive à étouffer les scandales, et à en provoquer d’autres pour détourner l’attention du public ou pour mettre hors-jeu un opposant… J’ai évoqué Edward Bernays précédemment… Là, on est en plein dedans.
Au passage, tous ceux qui connaissent ce personnage savent qu’il est le neveu de Freud, mais peu de gens sont au courant qu’il est le grand-oncle d’un des co-fondateurs de Netflix. La manipulation des masse, un business familial...
[En 1997 est sorti le film « des Hommes d’Influence » (Wag the Dog), avec Robert de Niro et Dustin Hoffman. Il n’a pas fait grand bruit, du moins, j’en ai peu entendu parler, et pourtant, il mériterait clairement une seconde jeunesse. À sa sortie, à l’aube d’Internet, les peuples n’avaient peut-être pas encore l’expérience ni le recul nécessaires pour comprendre que ce film dévoile des aspects essentiels de la réalité politico-médiatique... Mais de nos jours, avec tout ce qui s’est passé depuis le 11 Septembre, tout le cirque pendant les différents attentats, pendant le Covid, le naufrage des « représentants du Monde Libre »… Avec les très nombreux ingrédients qui provoquent actuellement l’explosion du conspirationnisme, et bien, ce film devient réellement édifiant. C’est une des très nombreuses oeuvres qui cherchent à nous ouvrir les yeux. Est-ce simplement une coïncidence, si Dennis Rodman s’est teint les cheveux en léopard 1 an après la sortie du film ?]
B) l’ère de l’anti-complotisme :
La CIA a donc lancé il y a longtemps déjà une ingénierie sociale anti-conspirationniste, qui a été importée dans nos pays occidentaux depuis, et a pris une ampleur énorme ces dernières années. D’aucuns parlent de « Ministère de la Vérité », en référence à 1984 d’Orwell.
Il y a les fact-checkers officiels des grands journaux, des personnalités en blouse blanche qui s’étonnent du manque de rigueur scientifique des conspirationnistes… On a droit à des centaines de « débats » sur les ondes, des têtes d’affiche de l’anti-complotisme qui nous apprennent comment penser...Et je ne parle pas de la censure, qui se généralise à outrance, mais qui ne semble pas déranger ceux qui sont dans le sens de la marche. Il y a même des youtubeur qui utilisent la Zététique pour soutenir certaines idéologies et jeter l’opprobre sur ceux qui pensent mal. Tous ces gens protègent le Système, consciemment ou non.
Je n’aime pas douter de la sincérité des personnes, alors je pars du principe que la grande majorité des anti-conspis suivent leurs idéaux et leurs croyances. Je les crois honnêtes pour la plupart. Mais il y a forcément dans le tas des « agents doubles », des infiltrés (de la CIA ou je ne sais quoi), qui opèrent dans le cadre d’agendas plus ou moins cachés. Pour les éventuelles personnes qui trouveraient cette hypothèse farfelue, je vous renvois à Udo Ulfkotte, par exemple.
Puisque le travail des pseudo-zététiciens anti-conspi repose sur la Science, ils expliquent comment les complotistes se font avoir, en s’appuyant notamment sur les sciences cognitives et sociales. Et c’est génial, car ce faisant, ils vulgarisent plein de connaissances sur le fonctionnement de notre cerveau, notamment sur ses biais cognitifs. Malheureusement, ces zététiciens ne semblent pas réaliser que ce n’est pas parce qu’on étudie les biais cognitifs qu’on devient imperméable à leurs effets. Mais j’y reviendrai.
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C) Si l’Humanité était un cerveau humain :
On peut trouver de grandes similarités entre ces deux entités : ce sont des organisations de plusieurs milliards d’individus / de neurones, tous reliés entre eux (internet / synapes), et répartis en zones spécialisées. Ils ont aussi d’autres fonctionnements en commun, comme par exemple, au niveau de l’évolution du système de croyance.
1) les institutions seraient les biais cognitifs :
Les biais cognitifs sont les « déformations » dans le traitement cognitif des informations : c’est à dire de nombreux mécanismes utilisés par notre cerveau pour traiter l’information, pour la rendre « digeste ». Sans ces biais, notre cerveau ne suivrait pas la cadence, nous changerions d’avis comme de chemise, nous accepterions comme vérité toute information aussi extravagante soit-elle… Nous serions incapables d’avoir une représentation stable et cohérente du monde. Les biais cognitifs sont donc de grands atouts, ils nous manipulent pour notre bien : ils laissent à notre système de croyance le temps d’évoluer à son rythme.
De même, au niveau des Nations et de l’Humanité en général, le système de croyance est porté par les institutions politico-médiatiques, religieuses, le monde académique, le système éducatif, etc. Tout cet ensemble permet de maintenir la cohésion de la société, une certaine direction prise, une certaine représentation du monde. Ils maintiennent le statu quo, en empêchant les peuples de sombrer dans la folie et la barbarie. Et c’est ce même ensemble qui nous forge, nous endoctrine, petit à petit, par diverses manipulations de masse… C’est ce Système qui nous entraîne dans la guerre ou nous laisse prospérer, selon le déroulement de l’Histoire, et peut-être aussi quelques agendas cachés.
2) ce cerveau serait torturé par de grandes dissonances cognitives :
La dissonance cognitive est la tension induite par les contradictions entre les informations stockées dans notre cerveau. Tout au long de notre vie, on développe notre représentation du monde, mais il arrive très régulièrement qu’un sujet auquel on croit soit parasité par des contradictions.
Lorsque nous croyons en un sujet où il y a des contradictions, cela créé un inconfort mental qui grandit à mesure qu’on récolte des infos qui s’opposent à cette croyance. La dissonance cognitive consiste à mettre ces infos sous le paillasson. On sait que c’est là, mais on ne veut pas y toucher, parce que c’est crade, on a la flemme, on a mieux à faire...
À l’échelle de l’Humanité, les dissonances sont nombreuses et se font toujours plus ressentir. Les croyances et les opinions se télescopent, et puisque nous sommes personnellement affectés, on a du mal à en discuter sereinement. Et les institutions font leur boulot de maintien du statu quo.
L’une des plus grandes dissonances cognitives de l’Humanité est bien sûr celle qui oppose les conspirationnistes avec ceux qui croient encore au Système.
Les Anti-conspis protègent la représentation « académique » du monde, et sauvegardent ainsi le système de croyance de l’Humanité. Et ils ont bien raison de le faire : on ne doit pas accepter massivement des informations extravagantes avant de les avoir fortement éprouvées.
Mais l’Histoire se déroule sous nos yeux, et elle donne toujours plus de grain à moudre aux conspirationnistes : la dissonance cognitive s’amplifie.
Si le parallèle que je viens de faire entre biais cognitifs et institutions est pertinent, observons donc la situation actuelle : les institutions semblent s’effondrer, un peu partout dans le monde… Depuis quelques années, « tout fout le camp », et nos dirigeants nous « pissent dessus sans même essayer de nous faire croire qu’il pleut ». On peut en déduire que les biais cognitifs de l’Humanité ne fonctionnent plus… Ils n’assurent plus correctement leur rôle de conservation de notre représentation du monde.
D) La pilule-rouge :
Dans le fonctionnement de la dissonance cognitive, il y a un phénomène essentiel et assez méconnu : lorsqu’elle atteint un point de rupture (ex : il y a des mégots qui débordent sous le paillasson), alors il suffit d’une information / réflexion fatidique (le proprio arrive et voit ça), pour que la dissonance cognitive soit « réduite » : le sujet obtient un nouveau point de vue, une nouvelle croyance. Les informations contradictoires sont enfin comprises, l’ancienne croyance est rejetée.
Les mégots ont disparus, le paillasson est nickel, et le locataire qui foutait le boxon sans payer son loyer a été viré.
Les lecteurs attentifs auront donc compris que ce qu’on nomme une « pilule rouge » est en fait la réduction de la dissonance cognitive formée par notre représentation mentale du Système.
Depuis l’enfance, nos parents, l’éducation, les médias, les gens, et donc les institutions… nous endoctrinent à croire au bien-fondé du Système et aux bonnes intentions de ceux qui nous dirigent.
Mais plus le temps passe, plus on reçoit des infos contradictoires avec cet axiome. Cela crée une dissonance, qui augmente à mesure qu’on explore le terrain, jusqu’à ce qu’une info / réflexion fasse basculer notre croyance.
Bien sûr, ce concept de dissonance cognitive et de réduction, ça marche pour tous les sujets où il y a conflit dans notre cerveau. Mais puisque notre représentation du Système occupe une place majeure dans notre esprit, il est courant qu’elle soit à l’origine d’une dissonance extrême.
Avec les parallèles que je viens de faire, on peut en déduire deux choses :
-l’énorme dissonance cognitive des anti-conspirationnistes est sur le point d’être réduite, puisque les institutions ne fonctionnent plus et qu’eux mêmes sont plus divisés que jamais. D’après ce qu’en dit monsieur Sam, ils sont même en train de se tirer dans les pattes, en pleine inflation égotique, sur les réseaux sociaux. Signes d’une dissonance sur le point de rupture...
-la dissonance cognitive de l’Humanité est elle aussi sur le point d’être réduite, puisque les derniers remparts de son système de croyance sont en train de tomber (les institutions). Une information fatidique pourrait suffire à ce que la Doxa s’écroule et laisse émerger une toute nouvelle représentation collective du monde.
Cette information pourrait être une « pilule rouge » sensationnelle qui serait mise sur la table prochainement, quelque chose d’énorme sur le Covid, par exemple… Ou sur le 11 Septembre 2001, sur les missions Apollo, sur la Finance, sur le trafic d’enfants... Ou alors tout un tas de pilules rouges qui tomberont à la suite, qui sait… Peut-être qu’il y a des gens qui attendent juste un certain signal pour faire fuiter des documents extrêmes… On peut et on doit rêver !
J’ignore quand ça se produira, mais je suis toujours plus convaincu que c’est pour bientôt. Il faut en tout cas que ça se passe pendant la présidence de Macron. Je reviendrai plus tard sur les éléments qui me font croire qu’il joue un rôle central dans cette histoire.
E) Au sujet de la Vérité :
Si l’on part de l’axiome qu’il n’y a qu’une Vérité, celle du déroulement de l’Univers selon la loi de cause à effet, alors, depuis la nuit des temps, les humains expérimentent tous la même et unique Vérité.
Mais comme nous sommes des êtres finis, séparés du Tout par notre égo (individuation), et que le monde est extrêmement complexe, nous ne pouvons avoir qu’une compréhension partielle de notre expérience de la Vie. Et nous la retranscrivons selon nos propres interprétations. La vision de chaque être humain est unique, résultante de ses gènes, sa famille, son éducation, ses expériences… les lieux et les époques dans lesquels il évolue…
Si la Science est la quête de compréhension de l’univers matériel, et la Spiritualité la quête de compréhension de l’immatériel, alors ce sont des quêtes similaires, mais qui utilisent des voies différentes. Mais pas contradictoires. Ce n’est pas parce que la Science n’a pas prouvé l’existence du Spirituel, que l’Univers est 100 % matériel. Ça tombe sous le sens, puisque la méthode scientifique repose sur le matériel : le spirituel n’est pas dans son champ d’étude (jusqu’à présent, mais ça finira peut-être par changer).
Et réciproquement, quand on croit en Dieu, et en particulier aux Écrits Sacrés, il ne faut pas rejeter la Science pour autant, car si Dieu nous a fait intelligent, c’est pour que notre compréhension de l’Univers évolue. Si Dieu a créé l’Univers et l’Homme, alors il a aussi créé la Science. Et ce n’est pas parce qu’elle peut faire fausse route, à cause de l’idéologie politique notamment, qu’il faut la rejeter en bloc.
Je crois que c’est une réaction égotique, que de rejeter catégoriquement l’Évolutionnisme ou le Créationnisme, sous prétexte que notre courant a raison, et que les autres se trompent. On a tous raison sur certains points et tort sur d’autres… Et ce n’est pas parce qu’on a de bons arguments, qu’il ne faut pas écouter ceux des autres.
L’Univers pourrait très bien être la Création d’une Entité Supérieure (Dieu), tout en ayant l’Évolution comme principe. La Bible, par exemple, pourrait très bien avoir métaphorisé la Création en utilisant certaines symboliques, et notre Science actuelle, bien loin d’avoir réponse à tout, nous offre tout de même les arguments les plus solides en ce qui concerne l’Évolution.
Et bien sûr, la division fait aussi rage entre les croyants des différents courants spirituels. Pourtant, les prophètes et guides qu’on a eu dans l’Histoire, ont retranscrit la Vérité ou ce qu'ils en comprennaient, en s’adressant avec leurs mots à des peuples qui avaient leurs propres croyances... Alors, quoi de plus normal que les messages et les interprétations diffèrent ?
On se chamaille les uns les autres, jusqu'à s'entretuer, car on ne partage pas les mêmes croyances… Et pourtant, on expérimente tous la même Vérité, qui s’offre à nous à travers l’infinie complexité de l’Univers, de la Vie et de l’Humanité…
F) Sur les interactions entre individus aux croyances opposées :
Lorsqu’une personne a une compréhension du monde qui est globalement fausse, on peut lui faire croire un peu n’importe quoi… Qu’on lui présente une vérité ou un mensonge, ça changera pas grand-chose puisqu’elle « ne capte rien à ce qui se passe »… Mais du coup, elle aura fatalement de grandes dissonances cognitives, puisque ses croyances sont erronées : plein d’expériences de la vie & tout un tas d’autres infos contredisent ses axiomes.
À l’inverse, une personne dont les croyances envers le monde sont globalement justes, sera censée avoir plus de facilités à comprendre les choses, entre ses expériences, ses interactions avec les gens, les infos qu’elle reçoit, etc. Une telle personne, quand on lui sort un gros mensonge, il y a peu de chances qu’elle y croie. Et si on lui donne une information bancale, elle va pas en tirer des conclusions hâtives. Logiquement, ce genre d’erreurs doit arriver moins régulièrement que chez quelqu’un qui n’a rien compris.
Lors de la réduction d’une dissonance cognitive, l’information / la réflexion qui entraîne cette rupture est plus souvent proche de la vérité que du mensonge. Tout simplement parce que pour que la dissonance cognitive puisse se réduire, il faut que la croyance « en devenir » puisse résoudre les infos que notre dissonance mettait sous le paillasson. Or, de par le principe même du vrai et du faux, il est plus courant que ces infos refoulées trouvent une résolution avec une vérité, plutôt qu’avec un mensonge.
Donc, une personne qui croit globalement vrai sera relativement imperméable aux erreurs et aux mensonges, et une personne dont la croyance est fortement erronée sera plus susceptible d’être influencée par une info se rapprochant de la vérité plutôt que par un mensonge.
C’est pour ça que, de nos jours, les mensonges de nos dirigeants ne passent plus. Et que les urnes sont désertées. Certains d’entre nous continuent à prendre des vessies pour des lanternes, mais ils se font de plus en plus rares.
(Certains pourraient rétorquer : « quoi, les mensonges ne passent plus ? 90 % de vaccinés Covid... », certes, 90 % de gens qui tombent dans un tel piège, ça fait peur, mais d’un autre côté, quand on voit le rouleau-compresseur d’ingénierie sociale qu’on s’est pris sur la tête pendant 2 ans, alors on peut se dire que s’il y a 10 % d’irréductibles non-vaccinés, il y en a bien 3 ou 4 fois plus qui ne voulaient clairement pas se faire vacciner, mais qui s’y sont sentis contraints par l’oppression systémique. Si on y réfléchit avec cette façon de voir, le Covid nous a montré que plus de la moitié de la population était complotiste. Mais avec nos médias experts en ingénierie sociale, on a cru voir l'inverse).
G) La métaphore de l’essoreuse :
Maintenant, imaginons que chaque individu qui peuple cette planète possède une couleur unique, résultante de sa compréhension du monde. Plus ses croyances sont proches de la vérité, plus sa couleur tend vers le blanc, et inversement. Cette couleur varie avec le temps, puisque nos opinions et notre compréhension du monde évoluent plus ou moins constamment.
Alors, avec ces principes sur la vérité, et cette métaphore chromatique en tête, lorsque deux personnes discutent, elles s’échangent des photons. L’individu clair se laissera peu influencer par celui qui est foncé, et inversement.
Mettons plein de personnes aux croyances diverses dans une essoreuse, et tournons la manivelle : tout le monde va interagir les uns avec les autres, un grand nombre de fois. Plus l’essoreuse tourne, plus la couleur globale des individus tendra vers le blanc.
On peut même rajouter du colorant obscur (d’énormes mensonges), ça aura peu d’influence sur les personnes « sombres », et puisque les « clairs » se laisseront peu teindre, l’effet de tels colorants sera relativement bref.
Bien sûr, on pourrait objecter que si un Pouvoir nous abreuvait constamment de mensonges, alors on finirait par tous se faire berner… Mais c’est justement sans compter ce que nous ont transmis nos guides spirituels, et ce qu’a compris la Science. Rappelez-vous, les 2 sont quête de Vérité. Les guides nous ont appris ce qu’on pouvait comprendre de la Vérité Spirituelle, et la Science nous apprend ce qu’elle comprend de la Vérité matérielle. Suivant cette métaphore, ils agiraient comme de puissants agents de blanchiment.
C’est ainsi qu’on ne risque pas de tomber massivement dans une religion qui nous apprendrait à tuer notre prochain, à voler les pauvres et à violer les enfants, tout comme on ne risque pas de tomber massivement dans une idéologie qui nous explique qu’un homme peut accoucher d’un bébé, et qu’il faut sexualiser les enfants et les pousser à douter de leur genre.
À l’échelle de l’Humanité, nous avons accès à bien trop de clarté sur les plans matériels et spirituels, pour pouvoir se perdre dans les ténèbres. La Vérité est vouée à triompher...
Conclusion de la 2ème partie :
Internet est l’outil d’émancipation de l’Humanité ! Car il agit comme une essoreuse mondiale qui tourne toujours plus vite, depuis plus de 20 ans…
Auparavant, l’information passait des émetteurs (les médias) aux récepteurs (le peuple) via un canal vertical. Nous recevions tous les informations « venues du dessus ». On était bien obligés de croire en ce qu’on nous racontait, d'autant plus qu'il y avait très peu d’interaction entre les gens.
Mais Internet offre une horizontalisation de l’information : chacun peut communiquer avec tout le monde, on peut partager ce qu’on veut… Pour le meilleur et pour le pire !
Mais n’oublions pas qu’on est tous sujets aux biais cognitifs, y compris le biais de négativité : on se passionne pour le négatif et on se désintéresse du positif. C’est d’ailleurs une des excuses qui permet aux médias de continuer à focaliser sur nos malheurs : certes, ils nous endoctrinent dans la peur, mais on en redemande.
Du coup, il est facile de voir tout ce qui va mal, mais n’oublions pas les foules d'éléments qui donnent de l’espoir, comme, par exemple, le basculement idéologique sans précédent qui est en train de s’accomplir. Malgré nos innombrables divisions, on ouvre les yeux, tous ensemble, chacun à son rythme. En l’espace de 25 ans, on est passés de >90% de la population qui croyait au Système, à peut-être même pas 30 % de nos jours… A-t-on déjà vu pareil basculement sur le plan mondial, en si peu de temps ?
Et c’est clairement grâce à Internet.
On est en train de comprendre la martingale…
La pièce de théâtre est sur le point de finir, les vrais dirigeants, eux, le savent, et le metteur en scène est assez expérimental. Alors, les acteurs n’ont plus de texte... Ils doivent improviser ! On comprends mieux pourquoi ils partent autant en roues libres...
À suivre.
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