@chantecler
Les violences urbaines sont plus fortes chez nous que dans les pays voisins, alors que notre société est une de celles dans laquelle l’aide sociale est la plus large.
Le problème des violences ne concerne pas l’ensemble des lieux de pauvreté, mais certaines catégories spécifiquement : on a une fragmentation des composantes du pays, dont l’auteur décrit la spirale : ’’ la ghettoïsation [et la ségrégation] sera d’autant plus forte qu’il y aura violence plus
pillage, que la délinquance y sera banalisée faisant fuir toute mixité
sociale, tout commerce, et que l’on ne reconstruira pas non plus
indéfiniment les écoles, bibliothèques, trams, brûlés, isolant un peu
plus ceux qui, sous l’alibi colonial sont encouragés à se complaire dans
l’identitaire, l’enfermement communautaire, le victimaire, la
marginalité, le ressentiment sinon la haine de tout.
Car le problème social est une chose, mais le plus préoccupant est que l’ascenseur social qui permettait aux précédentes vagues d’immigration de se fondre ans la société est en panne. L’ascenseur part du bas, et le premier étage c’est l’emploi non qualifié, encore faut il commencer par là.
Je ne crois absolument pas à la supposée intention délibérée des ’’puissances d’argent’’ de créer intentionnellement le désordre par la division, la preuve c’est qu’ils établissent massivement leurs usines dans des pays asiatiques low cost où règne une forte cohésion et esprit laborieux.
Par contre il est exact que ces ’’puissance d’argent’’ mettent les travailleurs en concurrence, entre pays d’une part, et d’autre part à l’intérieur de nos pays où l’immigré est supposé plus malléable à meilleur tarif, pour tirer les standards sociaux vers le bas.
Par ailleurs il est également exact qu’il y a instrumentalisation de ces évènements pour occulter les scandales d’hyper-profits et de corruption, et aussi instaurer des contrôles et moyens de pression sociale.
’’Des émeutes ça favorise aussi entre autre le PIB , car il faut réparer les dégâts’’
faux, c’est une réorientation
de moyens existants du budget et des assurances, dont les cotisations sont prélevé sur la population, on répare les dégâts au lieu de construire de nouveaux logements sociaux et de nouvelles infrastructures.