@SilentArrow
Rien qu’à moi, certainement pas.
Ici, vous oubliez que le principe de tout débat est de permettre la confrontation des points de vues, mais je crois surtout que cela vous permet d’éviter de « donner votre langue au chat », question d’égo sans doute !
Le principe de la propriété dans ses conditions d’existence, est la domination exclusive d’un espace-temps à son usage personnel. Mais quel sens peut avoir d’exercer une domination sans en tirer profit ? Sans prélever l’impôt lié à cette propriété ?
Eh bien voyez vous, le prédateur animal qui délimite son territoire, le fait pour y exercer sa propre domination face aux autres prédateurs chassant les mêmes proies que lui et avec la même finalité que l’humain.
Pour y prélever l’impôt, ici compris comme les proies vivant dans ce même territoire. Le prédateur protégeant ses proies de toute autres prédateur à l’exception évidemment de lui même ! Tout comme peut le faire le berger avec ses brebis !
La forme a certes changée en raison du changement d’échelle, mais le principe reste fondamentalement strictement identique. Le prédateur animal à la différence du prédateur humain, mange tout le temps de vie de sa proie d’un seul coup, tandis que l’humain peut certes faire de même, mais a tout intérêt en raison de ses capacités cognitives supérieure, de manger le temps de vie de sa proie en l’exploitant et en le faisant travailler pour lui, afin de multiplier le profit. Ainsi, le berger tire le lait de la brebis ou/et la mange. Mais que ce soit pour l’animal ou l’humain, il s’agit dans tous les cas de figures de manger, s’approprier le temps de vie ou d’énergie d’autrui à son profit. Mais chaque changement d’échelle ou de domaine induit fatalement des changements plus ou moins radical de la forme qu’il peut prendre et ce, en conséquence du niveau d’échelle (ici, on est à la limite avant la complexité). Mais toujours en obéissant strictement aux lois de la causalité.
Ici, on reste sur la base élémentaire, au delà, cela devient très vite complexe et où la complexité croît de manière exponentielle. Donc, où je trouve très vite mes propres limites et où il faudrait des gens plus intelligents que moi et au delà, une IA toujours plus puissante pour aller toujours plus loin, mais toujours en obéissant à ses règles élémentaires.
Portez maintenant ce principe à l’échelle de vous même, comment considèreriez vous la propriété de votre corps si vous deviez dédier son usage, que ce soit physiquement ou intellectuellement, au profit d’un autre ? Qu’ils s’agit de salariat si ce temps est limité et négocié, mais d’esclavage si c’est tout votre temps de vie, sans négociation et dont le propriétaire peut vous vendre comme une marchandise.