@Eric F

D’accord, il se peut que j’ai été induit en erreur à l’insu de mon plein gré, parce que je n’ai pas lu ce livre et que je ne sais rien de ce qui peut se dire au WEF, si ce n’est les comptes rendus écoutés au « café du commerce ». Pour autant, cela n’influence en rien mon analyse, car elle repose exclusivement sur la logique causale (même si je ne suis pas à l’abri de fautes de raisonnement). Et tant qu’elle reste mon maître à penser, il est impossible de me manipuler véritablement.

Voici par exemple ce que j’écris en introduction dans un article intitulé « de l’antimondialisme »

Comme l’a montré le premier chapitre (de la relation entre coopération et compétition), il n’existe pas d’autres alternatives pour passer d’un monde où l’état de guerre est permanent vers un monde où c’est l’état de paix qui est permanent, que d’inverser le sens de la relation entre compétition et coopération au niveau mondial, mais impliquant la fin de la propriété économique et leur réappropriation par la communauté humaine toute entière. Transposant alors la propriété économique, exclusive aux intérêts particuliers de leur propriétaires, en responsabilité économique. C’est à dire, selon la capacité de répondre de ses droits et devoirs les uns vis à vis des autres et non plus, selon sa capacité à exploiter les uns et les autres et manipuler les citoyens, en divisant la société entre ceux qui détiennent les droits et ceux qui détiennent les devoirs. Divisant la société entre maîtres, serviteur et esclaves et non entre citoyens responsables et irresponsables vis à vis d’autrui. Car il est impossible de supprimer la propriété sans lui substituer une valeur au moins égale, or, la responsabilité est la seule valeur qui lui soit largement supérieure pour répondre aux nécessités et crises actuelles de la société humaine.

Lisez l’article en question, voir même les deux mis en liens, c’est bien moins long qu’un bouquin.

Mais attention, cela ne change rien à ce que j’affirme sur le fait que le capitalisme tel qu’il existe actuellement est incompatible avec une gouvernance mondiale fondée sur la coopération au dessus de la compétition et qui place la responsabilité citoyenne individuelle et collective au dessus de la propriété privé, donc, de tout l’immobilier et de tout l’outil de production. La monnaie étant un cas particulier. Le système actuel ne peut pas dépasser le cadre de la nation sans s’effondrer. Donc, nécessite un great reset, mais qui doit concerner d’abord les capitalistes eux même, car on ne montre pas l’exemple par le bas !

Bref, quand je lis que Klauss Swab dit « vous ne possèderez plus rien et vous serez heureux » je suis totalement d’accord avec lui, seulement, cela commence d’abord par ceux qui possèdent la propriété actuelle des moyens de productions, de l’immobilier et de la dette monétaire (qui est pour eux la créance).

Sauf que là, je doute fort que cela entre réellement et véritablement dans l’équation du great reset. Mais si je me trompe, alors tant mieux. Le hic, c’est que la politique actuelle d’un Macron par exemple, n’a rien à voir avec cela, mais tout le contraire. C’est à dire, asseoir la domination de l’élite POSSEDANTE et de leur POSSESSION d’un coté et supprimer celle des autres à leur profit.

Perso, je m’en tiens aux actes, pas aux belles paroles. On dit que le chemin qui mène à l’enfer est pavé de bonnes intentions, mais ce qu’on ne dit pas, c’est que c’est le diable lui même qui dans 99% des cas se charge de les y placer, car comme dit un autre dicton, on n’attire pas les mouches avec du vinaigre.

Bref, si vous avez la version française, je veux bien y jeter un oeil et vérifier s’ils se foutent pas de la gueule des citoyens ! Car je vous le dis, le capitalisme tel qu’il existe est INCOMPATIBLE avec un monde fondé sur la coopération des citoyens de tous les pays, car devant reposer OBLIGATOIREMENT sur le principe de responsabilité, sans cela, il s’agit seulement pour l’élite au pouvoir d’asseoir et de tenter de sacraliser leur domination.

Dans un monde fondé sur la primauté de la coopératon, c’est le mérite personnel qui se substitut au mérite de la capacité à exploiter le mérite d’autrui.

Cela se traduit par la formule suivante "nul ne peut prétendre à plus de droits (monétaire et immobilier) qu’il n’accomplit de devoirs par lui même et nul ne peut se voir exiger plus de devoirs qu’il ne réclame de droits pour lui même. Cela permet donc toujours la compétition et l’enrichissement, mais sur sa valeur ajouté à la collectivité et non prélevé sur elle.

etc...