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Commentaire de Saiseriet

sur Norman Finkelstein dénonce le 'culte transgenre'


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Saiseriet 23 août 2023 16:40

@quijote
Les personnes transgenres ne veulent pas forcément changer de sexe. Celles qui font une transition médicale (hormonothérapie avec ou sans chirurgie) ne représente qu’environ 1% de la population.

Ceux qui ont fait le parcours reviennent très rarement en arrière. D’abord parce que la France avait jusqu’en 2020 son propre parcours (SoFECT) alors que l’on nous compare constament à la Suède la Grande Bretagne etc. Le parcours SoFECT était 2 ans de suivi psychiatrique avant d’être éligible à l’hormonothérapie + 2 ans de suivi psychiatrique avant d’être éligible à la chirurgie le plus souvent accompagnée de psychothérapie. Les décisions étaient prisent en réunion pluridisciplinaires. Ce schéma est en train de se modifier.

Dans le cas des femmes trans les vaginoplastie permettent d’avoir des orgasmes, c’est moins évident dans le cas des hommes trans. Dans les deux cas il est conseillé de faire une conservation de sperme ou d’ovocyte avant la transition, si l’on veut plus tard devenir parent.

Pour les regrettants on cite souvent le procès Tavistok gagné en première instance, perdu en appel et pour lequel la Cour suprème d’Angleterre n’a pas voulu se saisir. Ce procès ne concernait que 2 personnes. La plus grande cohorte pour estimer le nombre de regrettant est la cohorte d’Amsterdam portant sur 6,793 personnes avec un taux de regrets de 0,6% de femmes trans regrettant et 0,3% d’hommes trans regrettant (DOI :

10.1016/j.jsxm.2018.01.016 ). Le nombre de regrettant ira probablement en grandissant parce qu’il faut le temps qu’ils se manifestent et du temps pour que l’on puisse trouver une méthode d’échantillonnage fiable, mais on ne s’attend pas à un raz de marée.

En ce qui concerne la contagion sociale je suppose que vous faite allusion au ROGD de Lisa Littman. Cette étude est un des très rare cas d’étude remise en cause par le comité scientifique de Plus One ou elle est parue. Les scientifiques ne sont pas des gens excessifs. Il n’ont pas dit que cette étude ne valait rien. Il ont simplement dit qu’elle n’avait pour le moment que valeur d’hypothèse d’une part, parce qu’elle comportait trop de biais et d’autre part parce qu’il faut un bon nombre d’études pour confirmer l’existence d’un diagnostic.
https://doi.org/10.1371/journal.pone.0202330

La plupart des ados ne me paraissent pas « con ». Ils ont souvent le souci de leurs familles et la peur de s’affirmer surtout si ils sont trans parce que c’est évident que ce n’est pas aller vers une vie facile. La plupart du temps les jeunes vont chercher des copains ou des copines qui leur ressemblent et je crois que c’est ce que nous avons tous fait à partir de nos centres d’intérêts.


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