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Commentaire de Hervé Hum

sur Interdiction de l'abaya : décryptage laïque !


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Hervé Hum Hervé Hum 8 septembre 2023 10:57

@lecoindubonsens

A la lecture de votre réponse, vous êtes bien loin de « comprendre » ma logique qui se soumet à la causalité et ne prétend pas la dominer.

Ainsi, dès lors où je considère que c’est l’adhésion à une culture qui définit une identité, alors, je ne peux pas conserver la couleur de peau comme condition à une identité culturelle, c’est strictement impossible sans faire la preuve de sa propre duplicité, hypocrisie.

Pour ce qui est de dire qu’une population est « chez elle », cela ne repose en aucun cas sur un droit quelconque fondée sur le temps d’occupation, c’est totalement absurde est un déni de bon sens, carcontredit par toute l’histoire de l’humanité. En effet, un peuple est « chez lui » que s’il dispose de la force suffisante pour maintenir sa domination sur ce territoire face aux autres peuples et à cette seule condition. Car si vous aviez raison, alors, il n’y aurait jamais pu y avoir aucune colonisation, or, l’histoire de l’humanité est celle de la colonisation de la Terre, d’abord face aux autres espèces animales et ensuite à l’intérieur de la même espèce animale qu’est l’humain.

Si aujourd’hui les frontières se stabilisent ce n’est pas en raison d’un droit naturel qui n’existe pas dans la réalité, mais uniquement par le fait de la reconnaissance mutuelle des peuples dans leur frontières, mais où tout peuple ne reconnaissant pas (pour partie ou totalité) ses frontières avec ses voisins sont soit en menace de guerre, soit en guerre ouverte. Vous pouvez vérifier avec l’actualité présente !

La coopération entre les peuples ne peut être réelle que sous une condition non négociable, c’est à dire, l’édification de règles communes avec disposition de la force d’application et donc, mutualisation de la force. Car fondamentalement, le principe de coopération est une relation d’intériorité, tandis que la compétition est une relation d’extériorité. Donc, vous ne pouvez pas à la même échelle et donc dans le même espace-temps avoir la coopération et la compétition, vous devez impérativement mettre l’un devant l’autre (tout comme vous ne pouvez pas dire monter et descendre en même temps). Ce n’est pas une question de choix, mais de contrainte absolue de la causalité, maîtresse absolue de la réalité et indépassable fondamentalement, sauf dans l’imaginaire qui place la causalité comme ordre secondaire, mais dont la conséquence directe est l’impossibilité de communiquer avec autrui, donc, de coopération.

Pour finir, une multinationale est un outil et non un être et en tant que tel, obéit à ceux qui en ont le contrôle selon le but qu’ils veulent atteindre, car voyez vous, dans la réalité, l’être n’a de choix que de la finalité, des buts qu’il se propose d’atteindre mais pas des moyens, ces derniers étant le propre de la causalité et d’elle seule.

De plus, si le fait de la mondialisation économique et sociale avait pour conséquence la perte des particularismes culturel, alors, il n’y aurait plus de particularismes régional à l’intérieur de toute nation constituées de régions avec leur propre culture. Sauf que le seul exemple de la France prouve le contraire, car en réalité, une culture nait, vit et meurt par la seule volonté des êtres qui la font naître et vivre et ne meurt que parce qu’il n’existe plus d’êtres pour la faire vivre. Ici, peu importe la couleur de peau, vous pouvez même trouver un noir qui fait revivre un fait culturel oublié bien « français de souche ».

C’est le principe de stratification qui veut que la dernière couche n’élimine ni ne réduit la précédente sauf s’il y a la volonté de les mélanger.

Bref, vous êtes encore loin de maîtriser le « bon sens », mais un petit coin, sans aucun doute.

 


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