@lecoindubonsens
Vous parlez de foot, mais si vous regardez la composition de l’équipe de France avec sa star principale Kylian Mbappe, elle est cosmopolite et majoritairement noire. Est ce que cela pose problème aux supporters de l’équipe de France ?
A contrario, vous parlez de la rivalité entre Marseille et Paris, pourtant, nous parlons bien de deux villes françaises et non pas d’une rivalité entre une ville française et une autre par exemple africaine ou anglaise !
Bref, il y a l’effet d’échelle, mais un principe étant invariant fondamentalement, l’effet d’échelle agît uniquement sur la forme qui fait que l’appartenance à une même échelle supérieure qu’est la France dédramatise la compétition au niveau inférieur car le principe de coopération nécessaire à la cimentation de l’identité française s’impose à la compétition sportive, qui est donc du second degré, alors que les frontières entre nations sont de l’ordre du premier degré. Mais au niveau supérieur des nations, il y a la Terre dans laquelle toutes les nations sont parties intégrantes et qui implique alors de placer la coopération devant la compétition, c’est à dire, où ce qui importe est l’harmonisation sociale et économique et non pas le chaos comme c’est la règle actuelle, mais qui n’a pas besoin d’une oligarchie quelconque dominatrice, mais au contraire son éradication totale. La mondialisation ne pouvant advenir que si la base est l’individu et non pas des communautés dominés par des individus, des « chefs » qu’ils soient militaire, économique, politique ou religieux, comme c’est le cas avec les nations.
Pour ce qui est des africains venant en France, la logique veut que les gens ont une tentation naturelle à se déplacer vers les lieux qui leur assure une meilleure vie parce que chez eux c’est considéré comme trop difficile, voir impossible. C’est ainsi que la colonisation de l’Amérique par l’Europe s’est faites et ce principe vaut pour toute époque et toute civilisation. Cela vaut aussi fondamentalement dans tout le règne animal.
Bref, seule la coopération véritable, c’est à dire, qui ne cache pas une forme d’exploitation que l’on nomme néo colonisation, permet réellement aux africains de préférer rester sur place plutôt que de migrer vers une destination dont le chemin est risqué, difficile, mais jugé préférable car même si l’espoir est très faible, il est jugé supérieur à celui de rester. C’est le principe du loto, la probabilité de gagner est extrêmement faible, mais pour autant ce sont les plus pauvres qui y jouent le plus !
Pour finir, la mondialisation peut être garante de la préservation des cultures ou particularismes régionaux si et seulement si, elle est posé comme la dernière couche sédimentaire de la culture humaine et donc, n’a pas vocation à se substituer aux cultures locales mais les garantir via le principe de coopération placé devant la compétition. Cette dernière ne pouvant pas disparaître car c’est impossible dans la réalité, mais seulement être placé comme ordre secondaire, c’est à dire, servant le but de coopération et non plus l’inverse comme actuellement. Vous parlez de coca cola qui peut être vu comme une uniformisation au niveau de la couche supérieure, mais est ce que cela implique la disparition des boissons locales ? Mais qui êtes vous pour dire qu’il faut conserver telle ou telle chose culturelle ? Un dictateur ? Non, dans une société qui se veut fondée sur la liberté individuelle, tout repose sur la volonté ou non de maintenir, faire vivre une culture ou une langue par l’adhésion et non la contrainte. En France, pour imposer la langue française, il fut un temps où les langues régionales étaient discriminées par le pouvoir central, avant de revenir à leur promotion une fois la langue française officielle acquise partout.
Mais cela implique l’abolition de la propriété privé qui commence ou s’achève selon le point de vue où on se place, avec les frontières des pays, car la propriété n’a de raison d’être que pour permettre le profit et donc, l’intérêt privé au dessus de l’intérêt collectif, sachant que l’intérêt général est la somme des utilités particulières à son accomplissement, car la somme des intérêts particuliers signifie l’absence, l’impossibilité d’un intérêt général. C’est strictement impossible !
Etc...
Je vous reconnais la volonté de raisonner avec « bon sens », mais si on part d’un mode de pensé partiellement biaisé, alors, son bon sens sera lui aussi partiellement biaisé. De mon point de vue, la causalité est la maîtresse absolue du « bon sens » dans la réalité et donc, soit on s’y pli, soit on refuse de s’y plier et dans ce dernier cas, il n’y aura pas de bon sens possible portant sur la réalité, mais uniquement vis à vis de son propre imaginaire où la causalité est un ordre secondaire, obéissant donc à l’être et non pas l’inverse.