@Luc-Laurent Salvador
sauf à penser que Jésus se serait lui-même offert en sacrifice (il n’était pas si sot, ou si fou j’imagine), votre théorie, si elle peut s’appliquer à des rites sacrificiels, elle ne s’applique pas à l’événement particulier de sa mort.
Ce ne sont que des amphigouris théologiques ultérieures des Pères de l’Église, des galimatias de scribes liés au caractère pathétique de la crucifixion fondés en partie sur une interprétation oiseuse de Isaïe (53/10) pour la justifier, et principalement sur les écrits de Saul (Paul) pas même apôtre, des écrits de seconde main comme on dit, qui vous font raccrocher l’événement à votre théorie.
Je suis bien conscient que la célébration de l’Eucharistie est centrale dans le rite chrétien,orthodoxe et catholique particulièrement, le sacrifice du Christ sur la Croix ou sur l’Autel, cela n’en fait pas pour autant une vérité, ce n’est qu’une mise en lien symbolique de l’esprit avec les prédications de ce galiléen, sa vie de Messager, de libérateur, de rédempteur, rénovateur (goel en hébreu).
Vous me trouvez compliqué, mais je m’efforce d’être pragmatique, oui il faut du sens, pas des vapeurs mystiques de fous de Dieu, la foi n’interdit pas la raison. Je bouscule un peu le dogme, le Landerneau, j’en conviens, d’autres l’ont fait bien avant moi, cathares, albigeois, protestants...
C’est d’ailleurs le Concile de Trente (1542) qui vient enfoncer le clou sur le dogme de la Transsubstantiation, comme quoi elle ne relève pas de l’évidence ! du moins pour tout le monde.
Le Coran est plus clair d’emblée, ne pas faire de la mort (et de la vie) de Jésus une exagération (ghuluww en arabe) comme le rappelle hamia 10 septembre 20:19 ci-dessous.