@Tardieu
Par définition, l’obscurantiste est celui qui refuse de voir la lumière, or, lorsque la source de la lumière recherché n’est pas universellement admise comme peut l’être l’existence du Soleil ou de la Terre ou encore les règles mathématiques élémentaires, mais au contraire, fait l’objet de spéculations sur sa valeur universellement admissible, alors, chacun porte sa propre lumière comme une bougie qui l’éclaire lui, mais qu’il voudrait voir les autres partager le même « fournisseur » ou vendeur (ce peut être lui même) de la bougie qui l’éclaire.
Autrement dit, est obscurantiste celui qui refuse le débat contradictoire pour ne conserver que sa propre bougie et qu’il voudrait avec plus ou moins de véhémence voir les autres partager. Donc, avec l’usage de la contrainte si nécessaire,c’est à dire, la violence.
Ici, vous m’opposez aucun argument, vous brandissez seulement votre propre bougie et votre grigri marxiste pour me dire « vade retro satanas l » ; comme tout cureton royaliste ou bourgeois.
Seule votre dernière phrase est un argument contradictoire, mais qui a le défaut de comporter sa propre réponse !
en effet, si la preuve est à établir, elle l’est autant dans le sens de l’existence de Dieu que sa non existence. Or, si vous relisez mon commentaire, vous lirez que j’écris
« si la religion est l’opium du peuple, liberté doit rester à chacun d’en prendre ou non dès lors où il ne force personne. » Principe de liberté individuelle où la liberté s’arrête là où se pose celle d’autrui (et non pas là où elle commence).
Or, tant que vous n’avez pas apporté la preuve de la non existence de Dieu, vous ne pouvez pas interdire sa croyance, car vous vous situez vous même dans le champ de la croyance, celle de la non croyance en Dieu, mais qui reste fondamentalement et jusqu’à preuve du contraire, une forme de croyance.
D’un point de vue causal, la croyance en tant que principe ne dépend pas de Dieu, mais de chaque être doué de conscience, c’est à dire, qui pose la question de sens de l’existence, partant du fait qu’il pose la question de sens par rapport à sa connaissance acquise. Ici, Dieu est au même niveau qu’une fourmi.
Pour ce qui est de l’idéologie que selon vous je « hairai », là aussi, il y a l’imaginaire, source de tout obscurantisme doctrinaire et la réalité, qui parce qu’elle obéit à la causalité n’est un dogmatisme que dans ses propres conditions d’existences et ne relève d’aucun imaginaire quel qu’il soit, fusse t’il celui de Dieu ou de Marx.
Bref, prouvez moi que la réalité n’obéit pas à la causalité et je veux bien devenir votre disciple et m’éclairer avec votre bougie.