@Panoramix
Vous interprétez mon propos, mais vous ne le respectez en rien !
En effet, si le fait d’exister n’est pas lié à la causalité, donner un sens quelconque à cette même existence peut se faire QUE par la causalité et ELLE SEULE.
Je vous met au défi de me démontrer le contraire à quelque niveau, échelle que ce soit . ?!
La question fondamentale que tout être peut se poser à lui même sans autre forme d’intelligence et de connaissance étant donner sens ou ne pas donner sens à son existence. On est donc face à une forme binaire !
Or, comme écrit ci-dessus, il n’y a de sens que par le respect d’un ordre causal, sans cela, il ne peut pas y avoir de sens quelconque ;
Bref, un ordinateur fonctionne en mode binaire et à partir de là, permet de créer des mondes virtuels, mais obéissant toujours à un ordre causal. Quelle que soient les lois, elles ont toujours une fonction physique. Mais qui partent tous de la réalité physique et j’insiste sur ce point, obéissent tous à un ordre causal, donc, à la causalité.
Imaginez donc un monde virtuel qui n’obéit pas à la causalité et partagez le avec d’autres personnes et venez ensuite me dire le résultat d’un tel monde.
Je peux vous affirmer que le seul résultat sera l’impossibilité de partager quoi que ce soit sans devoir accepter de vous plier à un ordre causal auquel tous les autres participants acceptent eux aussi de s’y soumettre. Ou bien qu’ils acceptent que vous soyez leur Dieu tout puissant et ainsi d’habiter votre propre imaginaire et donc de renoncer à leur propre imaginaire. C’est le jeu de rôle il me semble !
Car si l’imaginaire est le lieu commun de toutes les réalités possibles « en même temps », la réalité est le lieu commun de tous les imaginaires dans des temps séparé, c’est à dire, où chacun est maître de son imaginaire, sauf s’il l’abandonne au profit d’un autre, mais se fait alors sa chose.
On est donc toujours dans une relation de causalité où seul le sens change, c’est à dire, où la cause est la conséquence de l’autre.
Autrement dit, le Dieu de la création n’a rien à voir avec le Dieu de la bible, bien qu’on retrouve la même question fondamentale du sens de l’"existant. Et ce, quelle que soit la religion étudiée.