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Commentaire de jjwaDal

sur Où sont passés nos bébés ?


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jjwaDal jjwaDal 30 septembre 2023 12:25

Le phénomène est assez général dans les pays développés et les causes multiples semblent difficiles à endiguer.
Un enfant est de plus en plus vu comme un investissement lourd que beaucoup de couples se refusent à envisager au delà de un, certains y renonçant d’emblée. le seul fait que les crèches ne soient pas un investissement public bon marché suffit à édifier sur le parcours du combattant attendant chaque couple qui travaille (pas le choix souvent et choix massif des femmes). Comme l’éducation, l’hébergement des enfants en bas âge devrait être à coût marginal pour les parents, financé par l’impôt.
Les femmes sont massivement éduquées et déjà les étudiants à l’université aux USA sont majoritairement des femmes. Or elles n’envisagent pour partenaire (pour la plupart) que des hommes ayant un meilleur niveau d’éducation, de revenus, de statut social, ce qui réduit le « vivier » de candidats potentiels pour devenir partenaire, notablement, éliminant une fraction importante des hommes en particulier dans la tranche d’âge où on fait souvent le plus d’enfants.
On trouve sans peine sur internet, le témoignage d’une chef d’entreprise ayant des milliers de personnes sous ses ordres et se lamentant de n’avoir pas connu l’amour... On peut gager qu’elle pense encore qu’il y a beaucoup d’hommes fantasmant de coucher avec un chef d’entreprise donnant des ordres à des milliers de personnes au quotidien et totalement indépendant dans la gestion de sa vie. Elle rêve...
Le mouvement « MGTOW » aux USA est implicite un peu partout, car devoir se saigner après un divorce pour des enfants qu’on voit à l’occasion peut en dissuader plus d’un de franchir le pas de la paternité.
Le déclin du pouvoir d’achat aidant, chacun songe d’abord à sauver sa peau pour certains, à son confort pour d’autres, car contrairement aux pays non développés où un enfant peut être une assurance-vie pour ses vieux jours, une aide au travail, c’est très différent dans les pays encore riches.
Enfin le monde dangereux que nous bricolent nos apprentis-sorciers (épidémie artificielles, guerres et destructions d’Etats dont ils sont à l’origine des conséquences à gérer par tout un chacun, crises économiques, etc, ne donnent pas une vision de notre avenir très encourageante.
On ne fait pas d’enfants en pensant qu’ils vivront dans un cloaque.
Peu de leviers disponibles pour inverser la tendance à mon avis.


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