@l’auteur,
Article instructif néanmoins on peut simplifier un peu.
Du point de vue militaire on découvre que les drones et les missiles guidés sont devenus les rois de la bataille.
Le principe actuel est donc « si tu es vu, tu es mort » d’ou le retour massif des guerres de position style 14-18 avec une artillerie d’écrasement qu’on croyait périmé lors de la guerre froide.
J’aimerai aussi faire remarquer l’inadaptation des canons Occidentaux type Ceasar ou 777 qui sont fragiles et pas trop capables de délivrer des volumes de tir. La précision est l’ennemie du tir de barrage car ces engins ont étés conçus pour chasser le djihâdiste au détail et pas pour saturer des zones de combat.
Désolé de le dire mais il n’y a rien de nouveau en terme d’armements sinon quelques perfectionnements dont on a assez tôt perçu l’efficacité brutale dés la deuxième guerre mondiale.
Le fond du problème en Ukraine est le terrain meuble (qui rend la logistique essentielle) et saturé de défenses souterraines construites durant l’ère Soviétique ce qui est largement ignoré par les stratèges Occidentaux.
Les souterrains profonds en béton armé qui ont été construits autour des villes principales et des points de passage expliquent le type ce combat en cours moins que les armements.
Ceci explique le retour de bombes lourdes de (500 à 1500kg) réconditionnées en mode planantes qui datent de 80 ans au moins ; les Allemands les ont inaugurés en Sicile en 43).
Ces bombes ayant pour objet de défoncer les abris souterrains (voir ce qui s’est passé à Mariupol).
Les mêmes causes donnent les mêmes effets. La guerre mobile est rendue couteuse et compliquée. On constate l’erreur dramatique de la contre offensive de cet été qui patine sur place et sera bientôt reconduite au point de départ.
L’autre aspect est le complexe de supériorité qui fait des ravages dans les milieux stratégiques militaires Occidentaux. Ce type d’attitude condescendante envers un adversaire constitue le meilleur moyen de se tromper dans toutes ses analyses et on y assiste actuellement.
Sous estimer les Russes constitue une faute majeure et l’OTAN ainsi que les leaders politiques Américains et Européens vont payer cette erreur cash.
Il va falloir écarter la propagande et les émotions pour voir clair et se remettre en question avant que les Russes ne prennent gout à aller plus loin , une fois qu’ils auront piétiné l’Ukraine.
Certains dirigeant de l’Europe Centrale, plus réalistes que ceux de l’Ouest en ont bien conscience car ils connaissent les Russes, eux.