@Pale Rider
J’ai eu la chance d’avoir fréquenté l’école primaire avant mai 68.
A l’époque, le barème pour une dictée était simple :
Jusqu’en CE 2 ( à l’époque, on appelait ça la « neuvième » ) c’était : dix fautes = zéro ( une faute d’accent était égale à une demie-faute ).
A partir de la « huitième » ( CM1 ) c’était : cinq fautes = zéro.
Si par malheur un élève ramenait un zéro, l’engueulade parentale était garantie !
De même, personne ne pouvait passer en sixième s’il ne savait pas conjuguer tous les verbes, même les plus tordus du troisième groupe, à l’imparfait du subjonctif.
Nous avions trois heures par semaine « d’analyse logique » , discipline qui constituait à disséquer grammaticalement dans leur intégralité des phrases, en précisant quels étaient le sujet , le verbe, les divers compléments, les adverbes, les prépositions, les pronoms, et la conjugaison du verbe de la phrase, les propositions principales et subordonnées , etc ...
Pour ce qui est des mathématiques, personne ne passait en sixième s’il ne savait pas calculer le résultat d’une division du type 0,33 divisé par 0,025.
Je ne suis pas certain que l’éducation nationale ait toujours les mêmes exigences...