@Jean-Luc Picard-Bachelerie
Votre commentaire ne contredit pas ce que j’écris sur le crime DE l’humanité, puisque vous écrivez « vous ne verrez jamais une espèce vivante autre que l’espèce humaine, préparer un plan pour un génocide envers une partie de ses congénères ».
C’est donc bel et bien propre à l’humanité et donc un crime de l’humanité ou plutôt un crime propre à l’humanité où le fait génocidaire est un lieu commun à travers les époques et quel que soit le lieu.
Comme je l’ai écrit par ailleurs, mais ce n’est qu’une simple observation qui ne demande pas d’intelligence particulière, sinon un état de conscience qui ne se laisse pas manipuler facilement, comme l’objectif de toute guerre est d’imposer sa propre domination sur un espace civil, donc, y imposer sa loi et normes sociales, vous avez trois possibilités.
Soit la population présente est déjà acquise à l’armée victorieuse et dans ce cas là, il n’est pas nécessaire au maître de l’armée de passer par la phase terreur ou séduction, soit la population présente n’est pas acquise et doit donc être persuadé d’accepter la loi et norme sociale du vainqueur ( il y a ici des effets d’échelles, mais là n’est pas le sujet).
Et on se retrouve là avec deux situations possible
Soit le nouveau maître compte garder la population existante et peut user de la carotte, du bâton et plus souvent les deux.
Soit il ne veut pas garder cette population pour des raisons qui lui sont propre (avec ou sans le soutient de sa propre population) et dans ce cas là, procède à son éradication, soit par exil forcé, soit par ce qu’on appelle un génocide. L’avantage de cette dernière solution étant de ne pas risquer un retour du bâton d’une population qui pourrait vouloir se venger ou reprendre possession du territoire perdu.
Ceci étant dit, je précise bien que ces concepts n’existent pas en l’état actuel du monde, mais peuvent devenir réalité si et seulement si, la force supérieure est mutualisé par la volonté non pas de dirigeants en règle générale corrompus (l’exception existe, mais par définition, rare) mais des citoyens eux même à travers le monde où donc, le rapport de force entre nation est éliminé, faisant que c’est la guerre qui est considéré comme le crime et où alors on peut parler de crime contre l’humanité, parce que cette même humanité dans son écrasante majorité et fondée sur une morale et éthique qui la soutient, considère que le droit de l’individu prime sur le droit communautaire en respect de la charte de la déclaration des droits humains. A partir de là, s’ouvre un autre monde qui n’a plus rien à voir fondamentalement avec celui existant actuellement, tout en conservant tous les outils actuels. Car l’usage d’un outil (comme la bourse, la monnaie, les moyens d’observations, etc) dépend de celui qui en a le contrôle et donc, n’est pas mauvais en soi, c’est celui qui l’utilise à des fins de prédations contre ses congénères qui est mauvais en soi.