@Pascal L

il n’y a aucune science à l’heure actuelle capable de dire si tel ou tel témoignage rapporté dans les évangiles est vrai ou faux. La seule chose que la science peut dire avec plus ou moins de certitude, c’est si l’origine de ces écrits remonte bien à l’époque où ils sont sensé avoir été écrits. C’est encore plus vrai pour la bible des juifs. Pour ce qui est de l’Islam, il est un fait établit par des scientifiques (pas la science en tant que telle, car un outil n’a pas d’intention !) que les écrits sont la compilation de témoignages verbaux de ceux qui ont accompagné Mahomet précisément par les califes (ce que je savais déjà), dont l’existence réelle est avéré.
Ici, vous faites mine de confondre la réalité de l’existence de Mahomet avec la manière dont sa parole (il ne savait pas écrire ni lire) a été conservé par écrit.

Dans la bible dit de l’ancien testament par les chrétiens, la violence vient de Dieu et non pas des hommes, sauf à considérer qu’il s’agit d’un récit imaginaire des hommes. Ce que précisément la plupart des scientifiques considèrent et où la science dont ils disposent n’est pas capable de prouver le contraire.

Vous écrivez avoir rencontré Jésus et contrairement à ce que vous pouvez penser de moi, je vous crois sur parole. Mon filleul a aussi rencontré Jésus à un moment de sa vie où il en avait le plus grand besoin et où il n’avait pas de croyance formé.

Sauf que si on s’en tient précisément à la science, alors, cela veut dire que vous considérez que la vrai religion est la religion chrétienne et que les juifs doivent donc se convertir, car pour eux, Jésus est un faux prophète, un imposteur. Scientifiquement parlant, il y a contradiction et incompatibilité où la seule alternative est que chacun s’en remette à la foi personnelle où seul Dieu décide. Principe de laïcité qui laisse à chacun la liberté de croire ou non.

Pour finir, sachez que je me soumet personnellement au principe de causalité, duquel toute science découle et sans lequel il ne peut pas exister de science.

Or, sachez que le principe de causalité prouve l’existence de Dieu mais où Il n’a que deux options, soit se soumettre volontairement à la causalité dans la réalité ou bien de renoncer à la réalité et donc, n’exister que dans son seul imaginaire.

Je ne vous demande pas de comprendre....

Mais nous sommes d’accord sur un point, la violence est le fait de l’humanité et dû à l’orgueil démesuré d’un petit nombre voulant exploiter et dominer le grand nombre et qui est le principe de la prédation humaine sur ses congénères, sachant qu’il est infiniment plus rentable de le faire travailler à son service que de le « manger » comme dans le règne animal inférieur. Et où l’outil principal sinon unique pour y parvenir avec le soutiens de la proie elle même, est le nationalisme et non pas la religion, qui soutiens l’idéal nationaliste, mais ne peut pas se substituer à lui.

Voltaire le résumait de la sorte « l’esprit d’une nation réside toujours dans le petit nombre qui fait travailler le grand, est nourri par lui et le gouverne » sachant que pour cela, il faut maintenir l’état d’urgence permanent car c’est cet état qui nécessite d’avoir un chef et de lui obéir, donc, se soumettre volontairement à lui. Sans la menace permanent de guerre, donc, dans un monde en paix, le chef n’a plus aucune utilité sinon de menacer constamment la paix pour justifier de sa nécessité. Et cela vaut tout autant sur le plan militaire, politique que sur le plan économique ou spirituel. Je ne porte pas de critique contre le fait religieux, mais contre les cléricaux qui s’en servent pour exploiter, dominer leur concitoyens.

D’ailleurs, la définition du diable ou de Satan, c’est d’être celui qui divise ! Et au niveau des hommes, diviser pour mieux régner et l’union fait la force sont les deux maximes de toute diplomatie et de toute stratégie militaire ou politique ou même spirituelle lorsque le but est de dominer son prochain et non de l’aimer.

 Etc...