@Jules Seyes
Je vais donc repréciser mon commentaire d’hier : le secteur de l’armement est l’un des derniers piliers industriels qui reste à la France, néanmoins il aura du mal à recruter pour renforcer ses effectifs, du fait de pénurie de main d’oeuvre compétente disponible sur le marché de l’emploi.
J’avais voulu formuler la remarque générale d’une ’’évaporation’’ de gens qualifiés dans de nombreux secteurs : on ne trouve plus de développeurs, de techniciens, de

soignants, d’enseignants, et également de maçons, cuisiniers ou chauffeurs poids lourd... cela s’est accentué après le ’’quoi qu’il en coute’’.

Concernant l’Ukraine, je suis d’accord sur les fautes commises par l’occident pour avoir provoqué la situation de conflit, en pensant affaiblir la Russie en l’isolant et en étranglant son économie, alors que c’est l’occident qui se trouve isolé, et que les sanctions pénalisent l’Europe.
-Militairement l’Ukraine ne pouvait pas gagner. Mais on pensait qu’elle s’effondrerait d’emblée, alors qu’elle a tenu à la surprise générale, puis l’aide s’étant renforcée elle a regagné un peu de terrain fin 2022.
-C’était selon moi une situation pouvant conduire à un arrêt du conflit sur ces lignes (qui se sont avérées stables), la persistance pouvant conduire à son épuisement. 
Les américains ont donné quelques signaux en ce sens, on a vu le président ukrainien un peu marri au sommet de Vilnius, mais il s’obstine et les occidentaux sont coincés ne pouvant pas le lâcher sans perdre la face, d’où ce surréaliste ’discours obligé’ sur la reconquête totale.
-Peut-être certains voient-ils dans la situation l’’opportunité’’ de réarmer les pays de l’OTAN avec du matériel moderne (largement américain de surcroit).
-Mon intuition est que cela se terminera par un compromis préparé en coulisse entre conseillers américains et russes, concessions territoriales et semi-neutralité contre maintien de souveraineté ...et frais à la charge de l’Europe. Les diplomates et juristes trouveront les formulations, les uns pour gagner, les autres pour ne pas perdre ...je suis un peu nostalgique de la diplomatie d’antan 

Concernant les comptes à rendre par nos dirigeants qui nous ont mené dans l’ornière, c’est simple, il faut qu’ils prennent une débâcle dans les urnes, c’est la pire condamnation à leurs yeux.