Le contexte un peu avant, comme quoi l’histoire des Arméniens n’est
pas si simple, binaire au point d’être réduite à une opposition
épidermique entre turcs et arméniens alors qu’ils ont cohabité pendant des siècles dans l’empire ottoman.
Traité de Berlin (1878)
Les nouvelles frontières du Caucase
À la suite de l’entrée en guerre de la Russie face à l’Empire
ottoman en 1870, et du traité de San Stefano (le 3 mars 1878),
l’Arménie se trouvait en grande partie rattachée à l’Empire russe. Le
traité de Berlin replace une partie de l’Arménie occidentale sous le
contrôle de l’Empire ottoman (ainsi Bayazet (Bajazet), alors
vidé de sa population arménienne) ; la Russie conserve néanmoins les
villes alors peuplées d’Arméniens de Kars et Ardahan, ainsi que la
région de Batoumi.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Trait%C3%A9_de_Berlin_(1878)
La guerre russo-turque de 1877-1878 est un conflit qui oppose l’Empire ottoman à l’Empire russe,... premier conflit ayant comme toile de fond le panslavisme,
assignant à la Russie le devoir de libérer les peuples slaves encore
sous la domination turque et de constituer une confédération panslave.
(...)
La Russie mène la guerre sur deux fronts, dans le Caucase et dans les Balkans.
Opérations dans le Caucase
L’offensive
caucasienne est menée par Mikhaïl Loris-Melikov. Il s’empare d’abord de
la forteresse d’Ardahan, puis entre en Arménie et marche sur Erzeroum.
Il assiège la ville de Kars mais une défaite le contraint à reculer
(bataille de Kizil Tepe). Ce n’est qu’en janvier 1878 que, renforcé par
des nouvelles troupes, il réussit à prendre Kars et reprend sa marche
vers Erzeroum.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Guerre_russo-turque_de_1877-1878