@Mozart
’’Maintenant, la manière de faire n’a peut-être pas été la meilleure mais
il est un fait : Israël existe malgré l’hostilité permanente de ses
voisins qui ont tout fait pour l’éradiquer’’
Examinons alors un autre aspect que les considérations sur l l’histoire antique ou récente, à savoir la réalité contemporaine. Le fait d’être une enclave en milieu hostile est il gage de sécurité pour ses habitants ?
Des compromis avaient été possibles à certains moments, mais il fallait pour cela restituer les territoires annexés illégalement. Or la politique des gouvernements expan-sionistes a été de poursuivre les annexions pour rendre l’état de fait irréversible. J’ai bien peur que l’hostilité soit alors irréversible, les courants de conciliation qui existaient en face étant désormais déliquescents.
Il est question en ce moment pour Israël d’éradiquer le Hamas (vaste programme) ; mais celui-ci s’était développé par l’alliance objective des jusqu’au boutistes des deux camps.
Plus d’interlocuteur désormais (et au passage, l’éventuelle normalisation des relations avec les pays sunnites dits modérés est ensevelie sous les décombres).
A ce stade, je ne crois plus qu’un round de négociations bilatérales soit envisageable, mais une conférence internationale, aux conclusions exécutoires conditionnant toute aide et échange commercial. La base de départ est la délimitation de 1949-67(dite ’’frontières internationalement reconnues’’) , dans le cadre de laquelle Israël avait été admis à l’ONU.
Rappelons que l’existence même d’Israël relève d’une décision internationale.