Faut sortir du marigot de la propagande qu’il y aurait d’un côté les méchants les vilains islamistes du Hamas et de l’autre le camp du bien les sionistes de tous poils et leurs affidés. Non la guerre en Palestine est larvée depuis 1948 et même avant avec toutes les actions terroristes de l’Irgoun, de la Haganah, des groupes Stern, et Lehi, il n’y a jamais eu de volonté de l’éteindre de la part des sionistes. Car l’éteindre, ce qui était possiblement réalisable sur les frontières de 1967, aurait mis un terme à l’expansion coloniale des sionistes, au messianisme de la restauration du Grand Israël. L’attaque « Déluge d’al-Aqsa » est un fait de guerre, pas du terrorisme.
L’État d’Israël n’est rien d’autre qu’un colonialisme de peuplement dont l’origine « anglaise » (l’idée, le projet politique colonial) remonte au milieu du XIX° siècle, bien avant les gesticulations des Ligues antisémites_antimaçonniques en France et en Allemagne, ni avant les émois de Théodore Herzl, ce grand bourgeois cultivé qui se fera commis de Rothschild, en proposant en 1901 et 1902 au Sultan Abd El Hamid d’acheter la Palestine pour en faire un foyer national pour les Juifs en contrepartie de l’effacement des dettes de l’empire ottoman envers les banques européennes. Herzl ne fut qu’un maquignon à qui le Sultan fit répondre par la voix de son conseiller qui l’a reçu,
Abd el Hamid a dit : « la Palestine est un Waqf, il n’appartient même pas au sultan de la vendre. »
Faute de raison, de morale au colonialisme, l’antisémitisme (dont on ne peut pas taxer les musulmans de l’avoir historiquement alimenté contrairement au chrétiens d’occident) ne fut par la suite qu’un faire valoir politique pour justifier l’existence de cette entité coloniale, ce dominion au sens de l’empire britannique, toujours inféodé à cet occident UK, US, U€,...