L’histoire israélo-palestinienne n’a pas commencé le 7 octobre
Le 7 octobre, le Hamas a massacré des milliers d’Israéliens de la manière la plus sordide et a enlevé près de 200 otages. Cet acte pourrait être interprété comme un acte de résistance face aux continuelles attaques d’Israël et à son occupation illégale du territoire palestinien. Or, il n’en est rien, car le Hamas est une organisation qui a pour objectif de détruire Israël et qui exerce la tyrannie islamique à Gaza. Israël est donc en droit de chasser le Hamas de Palestine et d’en capturer ses membres, mais certainement pas en défiant la convention de Genève et le droit international en exerçant une vengeance aveugle. Rappelons ici, que les Israéliens avaient perpétré ces mêmes massacres en 1982 dans les camps de Sabra et Chatilla. L'histoire doit-elle être un éternel recommencement de sang ?
Netanyahou est donc entré en guerre, mais sans se soucier du droit ni d’avoir comme but ultime de construire la paix. En un mois, les victimes palestiniennes sont déjà 5 fois plus nombreuses que celles du Hamas. Et les victimes sont les mêmes : bébés, enfants, femmes et personnes âgées. Elles sont les victimes collatérales et bientôt quiconque n’aura pas fui vers le sud (lui-même bombardé) sera assimilé à un combattant du Hamas. La réalité de ce « droit à se défendre » aveuglément, c’est déjà une cinquantaine de journalistes tués, les bureaux de l'ONU et les écoles servant d’abris bombardés. Et il est fort à parier que des otages sont déjà morts dans ces bombardements, les Israéliens acceptant ces « dommages collatéraux ». Rappelons qu’en 2008 les Israéliens avaient attaqué Gaza pour mettre fin aux tirs de roquettes du Hamas. Le bilan fut de 13 Israéliens et 1400 Palestiniens tués à la suite duquel Amnesty international a publié un rapport accusant Israël et le Hamas de crimes de guerre.
Que les actes commis par le Hamas le 7 octobre dernier soient vécus comme un véritable traumatisme pour les Israéliens est un fait indéniable. Que ces actes effacent la politique sioniste d’apartheid à l’égard des Palestiniens, effacent le racisme qui nie toute humanité aux Palestiniens, effacent la colonisation illégale des territoires palestiniens dans le but d’empêcher l’instauration d’un véritable État palestinien libre et indépendant sur un territoire continu dans les frontières décidées par la résolution 181 de l’ONU de 1947, cela est criminel. Pourtant, Américains et Européens sont d’accord pour que la guerre continue et appellent hypocritement à une pause (États-Unis), ou un couloir humanitaire (Union européenne). Il faudra attendre le 5 novembre pour que la France, par la voix de Catherine Colonna ministre des Affaires étrangères appelle timidement à « Une trêve humanitaire immédiate, durable et soutenue est absolument nécessaire et doit pouvoir mener à un cessez-le feu ».
Cette guerre divise les populations de tous pays entre ceux qui sont pour qu’Israël se défende et les autres qui appellent à un cessez-le-feu immédiat. Les propagandes font apparaître qu’on ne pourrait être contre la politique sioniste et la guerre telle qu’elle est menée par Israël en ce moment tout en étant horrifié des actes terroristes du Hamas comme de tout autre acte terroriste. Or, cela n’a rien d’antinomique. C’est simplement humain. C’est une position pacifique et d’impatience pour que les mesures soient prises pour instaurer la paix en Palestine. Malheureusement, dire cela dans un pays pro-israélien comme la France, c’est être accusé d’antisémitisme alors qu’il ne s’agit pas de race mais de politique. Ainsi, ce droit de défense israélien est devenu le prétexte à accuser LFI d’antisémitisme, de permettre au RN de déployer toute son islamophobie, à Macron/Darmanin d’empêcher la gauche de manifester pour le cessez-le-feu et contre la politique d’expansion israélienne. Tout cela relayé par des médias inféodés au gouvernement, aux milliardaires ou aux idées identitaires de l’extrême droite qui font tout pour empêcher de regarder cette guerre comme étant précisément la poursuite d’une injustice qui a commencé avec l’invention du sionisme en 1897, il y a 126 ans.
En 1897, la Palestine, peuplée essentiellement d’Arabes (90%), était sous domination ottomane depuis un demi-millénaire. Il y avait très peu de Juifs au milieu des Arabes (environs 6%).
Un retour en arrière permet de voir que cette terre a été très peu habitée par le peuple juif, car elle a été dominée par une succession d’impérialismes étrangers depuis la nuit des temps. L’histoire du peuple juif commence à l’âge de fer vers 1200 av. JC lorsqu’il se sédentarisa après le départ des Philistins (d’où la Palestine tire son nom). Il émerge au sein des peuples existant entre le Nil, le Tigre et l'Euphrate. Il prend son essor dans le Pays de Canaan correspondant plus ou moins aujourd’hui aux territoires couvrant l'État d'Israël, la Cisjordanie, le Sud-Liban et l'Ouest de la Syrie. Dès 720 av. JC, le royaume d’Israël est anéanti par l’Assyrie. En 586 av. JC, Nabuchodonosor (roi de Babylonie) conquiert le royaume de Juda et Jérusalem, déporte le quart de la population. A partir de cette date, le peuple juif ne va cesser de partir et revenir au gré des conquêtes. Ainsi, il y a eu la période perse à laquelle ont succédé la domination grecque, celle des Hasmonéens, remplacés par celle des Romains puis des Byzantins. Les Arabes arrivent au cours de l’expansion musulmane au VIIe siècle et sont chassés quatre siècles plus tard par les croisés européens, puis les Mamelouks et les Ottomans à partir de 1517 jusqu’à 1920, date à laquelle le mandat britannique prend le relais.
Les débuts de la colonisation de la Palestine par les sionistes
A ce moment-là, des Juifs ont déjà commencé à s’installer en Palestine depuis 1882 par le rachat de terres grâce à la fortune du baron Edmond de Rothschild (français).
En 1897, le journaliste austro-hongrois Theodor Herzl qui avait assisté à la dégradation de Dreyfus et en avait conçu un profond ressentiment fonde le mouvement sioniste à Bâle. Suit, en 1901, la création du Fonds national juif (FNJ) en hébreu, littéralement : « fonds pour la création d'Israël » qui entraîna une nette accélération du rachat de terres.
C’est ainsi que si en 1882, la population juive était estimée à 6%, en 1918 , elle monte déjà à 10 % lorsque les Anglais commencèrent à installer leur administration.
Si on en restait à l’histoire des mouvements des peuples, on serait en droit de se dire qu’il n’y a aucune raison que les Juifs estiment qu’Israël est leur terre. Mais cela serait ignorer la religion juive et la Bible qui affirment qu’Israël est la Terre promise par Dieu au patriarche hébreu Abraham et à sa descendance. Les phrases de la Genèse sont précises : « J’ai octroyé à ta race ce territoire, depuis le torrent d’Égypte jusqu’au grand fleuve, le fleuve d’Euphrate... » […] Et Je donnerai à toi et à ta postérité la terre de tes pérégrinations, toute la terre de Canaan, comme possession indéfinie […] Le Seigneur apparut 〈à Isaac〉 et dit : ... à toi et à ta postérité, Je donnerai toutes ces provinces, accomplissant ainsi le serment que J'ai fait à ton père Abraham. » L’objectif du sionisme est de réaliser « Eretz Israël », le Grand Israël de la Bible, de la Méditerranée au Jourdain.
Ainsi, le projet sioniste est à la fois nationaliste, religieux et territorial : donner au peuple juif son foyer national juif en Terre promise par Dieu. Sion c’est Jérusalem, et par extension la terre d’Israël.
En 1903, les Britanniques proposent à Theodor Herzl un territoire en Ouganda qui pourrait y accueillir une colonie juive. Mais lors du 7e congrès sioniste, l’influence religieuse du mouvement confirma que seule la Terre promise, Sion, Erets Israël, était l’objectif.
1917. Alors que la Palestine vient juste de passer sous administration britannique, et que les Anglais ont besoin d’argent pour l’effort de guerre final, Arthur Balfour, secrétaire d'État britannique aux Affaires étrangères, antisémite en un autre temps, adresse une déclaration à LW Rothschild, financier du mouvement sioniste, en faveur de l'établissement en Palestine d'un « foyer national pour le peuple juif ». Arthur Koestler observera : « Une nation a solennellement promis à une seconde le territoire d’une troisième. » C’est le point de départ d’un conflit meurtrier jamais éteint à ce jour.
La colonisation par le droit de propriété redouble. Mais les premières émeutes de Palestiniens commencent dès 1920 avec le développement des nationalismes arabes.
En 1939, à la suite d’une insurrection de plusieurs années qui a fait 5000 morts arabes et 500 côté juif, les Britanniques abandonnent l’idée de la partition des territoires en faveur d’un État indépendant palestinien gouverné par les Arabes et les Juifs. Dans le même temps, ils limitent de façon draconienne l’immigration juive vers la Palestine. Mais Arabes et Juifs refusent l’idée d’un État binational.
La résolution 181 de l’ONU en 1947
1947. La Shoa a légitimé l’idée d’une terre d’accueil pour les Juifs. Les Britanniques sont ruinés par la guerre et ne peuvent assumer leur mandat en Palestine. Ils le remettent à l’ONU nouvellement créée. Celle-ci rend un rapport qui propose deux solutions. Un État fédéral à deux états, l’un juif, l’autre arabe ; ou la partition qui consiste à répartir inéquitablement le territoire palestinien : l’État juif en prend 55 % (alors que la population juive est alors de 33 % de la population totale) tandis que la partie revenant à l’État arabe est occupée à 40 % par le désert du Neguev. Quant à Jérusalem, elle a un statut particulier placée sous l'égide de l'ONU. La très grande majorité des Palestiniens et des États arabes sont opposés à ce plan qu’ils trouvent injuste car allant à l’encontre de la volonté des populations locales qui se battent contre l’immigration juive depuis 1920. Après tout, pourquoi les Arabes paieraient-ils pour l’antisémitisme européen ? Après tout, les Européens auraient pu accorder un territoire aux Juifs en Europe, comme les Américains auraient pu donner un de leurs États. Smais ils savaient trop bien que cela serait impossible. Mais on saurait garder au calme les quelques milliers d’Arabes peuplant la Palestine...
Il est à noter que, dans un premier temps, la France s’est abstenue de voter la résolution de l’ONU afin de ne pas s’attirer les foudres des Algériens qui, comme tous les Arabes, étaient contre la création d’Israël (à cette époque, l’Algérie était un département français en prise avec les premiers soulèvements des colonisés). Mais, c’était la voix qui manquait pour que la résolution passe. Alors, les États-Unis ont exercé un chantage : soit le vote, soit pas de plan Marshall ! Ce fut donc le vote. Et c’est comme cela que la résolution 181 de l’ONU fut adoptée avec une faible majorité et le rejet de l’ensemble des pays arabes.
En attendant que le mandat britannique prenne fin, les combats entre Palestiniens et Juifs redoublèrent. Le 14 mai 1948, dernier jour du Mandat britannique, David Ben Gourion, proclame l’indépendance de l'État d'Israël dont il devient le premier Premier Ministre. Dès le lendemain, les pays arabes déclarent la guerre à Israël qu’ils perdront l’année suivante.
Comment les États-Unis ont-ils pu imaginer que les conditions étaient réunies pour établir la création de ces deux pays dans des conditions pacifiques sachant que la majorité avait été obtenue par la pression, que la totalité des pays arabes était contre ce plan et que nombre de déclarations à travers le temps, montraient que les Sionistes n’avaient jamais eu l’intention de partager le territoire avec les Palestiniens, ceux-ci étant déjà considérés comme des animaux de toutes sortes qu’il fallait éliminer ou, a minima, qu’il fallait garder comme esclaves ?
Faut-il rappeler qu’en 1938 David Ben Gourion exposa : « Une fois que nous serons devenus une force puissante, résultat de la création d’un Etat, nous abolirons la partition et nous nous étendrons sur toute la Palestine ». En 1948, Ménahem Begin, futur premier ministre, déclara : « La partition de la patrie est illégale. Nous ne la reconnaîtrons jamais. La signature de cet accord par des institutions et diverses personnalités, entérinant une partition, n’est pas valide. Cela ne rendra pas le peuple juif aveugle. Jérusalem a été notre capitale et le sera pour toujours. Eretz Israël (la patrie d’Israël) sera restituée au peuple d’Israël. L’intégralité d’Israël. Et pour toujours. » (Noam Chomsky, "The Fateful Triangle).
Depuis 1948, contre le droit international, Israël n’a cessé d’implanter des colonies sur le territoire palestinien, le réduisant drastiquement tout en lui ôtant toute continuité territoriale. Depuis lors, chaque révolte contre l’État Israélien, chaque guerre contre Israël ont été l’occasion pour les Sionistes d’aller vers le grand Israël, les États-Unis étant en soutien constant de financement et d’armement.
Le seul premier ministre qui a compris qu’il n’y avait pas d’avenir pacifique sans entente avec les Palestiniens fut Yitzhak Rabin. Il signa les accords d’Oslo avec Yasser Arafat, reconnaissant le mouvement de libération de la Palestine (OLP) créant ainsi l'Autorité palestinienne et cédant pour la première fois un contrôle partiel de certaines zones de la bande de Gaza et de la Cisjordanie aux Palestiniens. Toujours sous son mandat, Yasser Arafat renonce officiellement au recours à la violence et reconnaît Israël dans une lettre officielle. Mais Yitzhak Rabin fut assassiné par un extrémiste religieux juif de la mouvance de Benyamin Netanyahou, encore dans l’ombre à ce moment-là, enterrant ainsi les accords de paix.
Depuis, le rythme des révoltes palestiniennes et des bombardements israéliens a repris suivant une régularité meurtrière.
En 2007, le Hamas, mouvement islamiste issu des Frères musulmans, prônant la destruction de l'État d'Israël et l'instauration d'un État islamique palestinien sur tout le territoire de l'ancienne Palestine mandataire, gagne les élections législatives dans la bande de Gaza. Outre les attaques perpétrées par Israël, les Gazaouis doivent supporter désormais la loi des Islamistes. Le Hamas, tout à son projet de supprimer l’État israélien, se met à construire des souterrains pour son armée, mais pas un seul abri pour la population.
En 2009, Benyamin Netanyahou revient au pouvoir. Celui-ci est le président du Likoud, un parti politique dont le premier dirigeant a été Menahem Begin, s'inspirant très largement de l'idéologie de Union mondiale des sionistes révisionnistes de Vladimir Jabotinsky. Il revendique le territoire palestinien et la Cisjordanie, un État-nation juif, et défend le néolibéralisme autoritaire.
Celui-ci va favoriser l’entrée des sionistes religieux fondamentalistes au gouvernement. En 2018, l’Etat-nation juif est institué avec instauration des lois d’apartheid à l’encontre des Arabes… et des conditions posées par l'Organisation des Nations unies en 1949.
Concernant le Hamas, il va favoriser son financement par le Qatar étant sûr de sa stratégie militaire de défense estimant que son dôme de fer et sa cybersécurité sont les plus forts du monde. En effet, permettre au Hamas de se développer, c’est affaiblir l’autorité palestinienne et empêcher à terme toute création d’un État palestinien libre et indépendant. Le 7 octobre, le Hamas a montré que la low-tech était à même de contourner la high-tech.
La stratégie défaillante de Netanyahou qui a refusé de prendre au sérieux les alertes dont il était informé s’est retournée contre la population israélienne qui l’avait élu comme étant le meilleur garant de la sécurité du « foyer ». Mais la technologie ne suffit pas quand la violence est perpétuelle depuis 75 ans : répression continuelle, colonisation, attaques de colons, des centaines de Palestiniens tués chaque année, des détentions arbitraires, la profanation de lieux saints musulmans et chrétiens… La violence appelle la violence sinon le terrorisme.
Non, l’histoire israélo-palestinienne n’a pas commencé le 7 octobre et l’histoire de ce conflit ne s’arrêtera pas lorsque le Hamas sera « éradiqué », selon la formule animaliste sioniste.
Quelle serait la solution pour pacifier le territoire la Palestine mandataire ?
Les solutions sont minces tellement toutes les parties prenantes ont des intérêts antagonistes. Imaginer qu’on pourrait revenir avant la résolution 181 de 1947 est tout à fait illusoire et facteur de guerre. Il faut aussi considérer que la résolution de 1948 n'a jamais permis au seul Israël d'exister, mais à deux États, israélien et palestinien, d'exister. Soit les deux existent, soit aucun. L'impossibilité des Palestiniens de se constituer en État invalide l'existence d'Israël. Ceci du point de vue du droit international. Cependant, Israël est un fait, il accueille 7 millions de juifs et on ne peut annuler cette réalité.
Les Israéliens sont là, ils doivent donc y rester sous condition que la Palestine possède un État libre, indépendant et continu. Mais cette solution ne pourra fonctionner que si toutes les parties veulent la paix.
Or, qu’avons-nous ?
Un parti sioniste dont les fondements ne peuvent garantir la paix et qui continue sans relâche à coloniser.
Des Palestiniens qui n’ont jamais eu leur mot à dire sur le découpage de leur territoire et qui en conçoivent un profond ressentiment.
Des Occidentaux qui, pour des motifs de blanchiment de leur antisémitisme, défendent coûte que coûte le projet sioniste allant jusqu’à confondre antisionisme et antisémitisme alors même que des Juifs sont antisionistes.
En France, depuis le 7 octobre, la droite et l’extrême droite rivalisent sur ce terrain. Leur combat actuel contre l’antisémitisme a des relans d’islamophobisme. Faut-il rappeler qu’il n’y a pas de hiérarchie dans le racisme ? Soutenir Netanyahou, c’est soutenir un chef de gouvernement qui laisse l’un de ses ministres traiter les Palestiniens d’animaux. Faut-il rappeler, même si cela fait mal à le dire, que même le Nazisme daignait aux Juifs l’appartenance à l’espèce humaine en les traitant de sous-race ? Mais la remarque va à tous les gouvernements qui n’ont pas relevé cette monstruosité.
Des États-Unis qui ont forcé la résolution 181 à des fins impérialistes et qui ne démordent pas à soutenir Israël malgré le droit international bafoué. Il est vrai que les Américains savent aussi ne pas respecter le droit. .
La diplomatie est la seule voie vers la paix.
La haine de Netanyahou envers les Arabes ne peut que perpétuer la guerre. Il est, du reste, légitime de penser qu’au vu de son idéologie, la chasse au Hamas soit le prétexte d’un vidage de la bande Gaza soit par extermination de la population, soit en la chassant vers l’Égypte pour qu’elle ne revienne pas.
Une démocratie qui respecte ses valeurs d’égalité, de solidarité et de liberté ne peut encourager la guerre sauf lorsqu’un territoire subit une guerre de conquête comme c’est le cas en Ukraine et continuellement en Palestine du fait des Israéliens. Actuellement des colons israéliens prennent des terres en Cisjordanie. Que disent nos démocraties : Israël a le droit de se défendre !
Pour autant, si la démocratie défend le droit de se défendre, elle doit mettre en œuvre tous les moyens de la diplomatie pour que les tirs cessent, et aide à la résolution du conflit en vue de l’établissement de la paix.
Ce qui se passe en Israël dépasse le droit de se défendre. Certes, le Hamas bombarde à coups de roquettes Israël, mais le pilonnage aveugle de la population gazaouie sous le prétexte d’éliminer les terroristes du Hamas relève plus de la vengeance que du droit de se défendre. La communauté internationale interdit aux Ukrainiens de porter la guerre sur le territoire russe, mais elle autorise Israël à le faire en territoire palestinien.
Il est vrai que le projet sioniste du cher Bibi et ses sbires suprémacistes ultraorthodoxes n’accordent aucune place aux Palestiniens, que tous les gouvernements du monde le savent et qu’ils ferment les yeux. Il est temps qu’ils comprennent qu’ils se font peut-être complices d’un génocide…
Il est temps que les appels de l’ONU soient entendus, que le droit international soit respecté et que le Tribunal international engage ses enquêtes Encore faudrait-il que ces instances internationales aient de réels moyens de faire appliquer leurs décisions, ce qui n’est pas le cas. L’ONU appelle au cessez-le-feu depuis le début de la guerre tandis que Netanyahou rivalise de paroles guerrières sans qu’aucune instance ne puisse le faire taire.
Les démocraties doivent :
-
Exiger le cessez-le-feu immédiat
-
Cesser d’alimenter en armes le gouvernement de Netanyahou
-
Faire appliquer la résolution 181 qui a prévu deux États libres et indépendants
Sources
Histoire des Juifs en terre d'Israël
La démographie de la Palestine historique
De Theodor Herzl à la naissance d’Israël
L’antisionisme, une histoire juive
Rothschild et la colonisation juive en Palestine
Israël : La partition onusienne de la Palestine
La création et la reconnaissance de l'État d'Israël (suite et fin)
Netanyahou a favorisé le Hamas pour empêcher un État palestinien
« Israël, l’agonie d’une démocratie » – 3 questions à Charles Enderlin
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De quoi le Hamas est-il le nom ?
Conflit israélo-palestinien : qu'est-ce que le Dôme de Fer ?
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Loi Israël, État-nation du peuple juif
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