@Jean-Luc Picard-Bachelerie
J’ai également mentionné les pressions à l’ONU pour chercher le quorum des 2/3, néanmoins la plupart des voix étaient acquises dès le premier tour.
Le problème du pourcentage de territoire par rapport au pourcentage des Juifs par rapport aux Arabes dans la résolution 181 se pose effectivement, mais il faut mettre en regard que la population totale d’alors ne dépassait pas 2 millions d’habitants, l’espace était suffisant, en outre le Néguev a été attribué à l’état juif -non pas à l’état arabe— n’était pas fertile à l’époque. S’ajoute un autre aspect, c’est que la Transjordanie entièrement arabe avait été détachée quelques années auparavant, ce qui conduit à ce qu’au total la superficie du territoire mandataire dévolue aux populations arabes
était supérieure. L’erreur est donc de n’avoir pas fait le partage de la totalité en même temps, et organisé et subventionné des transferts éventuels.
Par la suite, les délimitations de l’armistice de 1949 (frontières d’avant 1967) avaient fait l’objet d’un accord et qu’elles sont considérées comme références lors de l’adhésion d’Israël à l’ONU, ce sont celles retenues par l’autorité Palestinienne pour sa demande d’adhésion à l’ONU en 2011.
L’intérêt des accord d’Oslo était la reconnaissance mutuelle entre Israël et l’OLP en tant qu’interlocuteurs et le principe du partage (référence à la résolution 242), c’était une dynamique menant vers un accord, mais de part et d’autre et y compris chez les signataires, il y avait des arrière pensées.
Bien que je sois de manière général partisan de dialogues bilatéraux, je pense que dans ce dossier dès lors que le principe de partage avait été défini par l’ONU, et en absence de réalisation de cette décision du fait des blocages et obstructions, il est nécessaire d’en passer par un congrès international à caractère exécutoire.