@Lynwec
"il précise que la législation des pays dont la Bible a
fondé les religions pratiquées n’est plus sous son influence, alors que
ce n’est pas le cas partout pour l’Islam...«
C’est cela que je conteste. L’influence de tous les préceptes des religions judéo-chrétiennes est permanente... La différence avec ce que furent la morale et les pratiques qui en découlaient dans l’antiquité est énorme.
Ce n’est d’ailleurs pas la bible qui a fondé les religions pratiquées. C’est plutôt la pratique des religions qui a imposé la bible... ou la thora et le Coran.
»Donnez-nous vos sources sur ce que nous « coûte la calotte » en France ?
Ah oui, les coûts des produits ayant servi à incendier puis éteindre
Notre-Dame de Paris ? Vous en faites un bloc budgétaire ?«
Je ne sais pas chiffrer ce que coûte l’entretien des églises.
»Il y a cinquante ans, le 31 décembre 1959, la loi Debré instituait le
financement par l’État de l’enseignement privé. Depuis cette date, les
crédits versés à l’enseignement privé n’ont cessé de s’amplifier, au
détriment des établissements scolaires publics dont la situation se
dégrade.
En 1975, par la loi Haby, l’État accordait des allocations aux
associations de parents d’élèves du privé et prenait en charge les
centres de formation pédagogique des établissements catholiques. La loi
Guermeur de 1977 complétait la loi Debré, en renforçant l’aide de l’État
aux établissements confessionnels, en leur garantissant le maintien de
leur « caractère propre », c’est-à-dire religieux, et en prenant en
charge la formation des enseignants du privé. Ceux-ci sont désormais formés par l’État, en plus d’être rémunérés par
lui. En outre, la loi Guermeur obligeait les communes à financer la
scolarité des enfants que les parents avaient choisi d’inscrire à
l’école privée de leur ville.
En 1992 furent signés les accords Lang-Cloupet, du nom du ministre
socialiste de l’Éducation et du responsable de l’enseignement
catholique. Ils entérinaient le versement de 1,8 milliard de francs à
l’enseignement catholique. L’année suivante, une loi autorisait les collectivité locales à
subventionner les investissements réalisés dans les établissements
privés, ce qui allait au-delà de l’aide prévue par la loi Debré. Dans le
même temps, le 6 février 1993, France-Soir titrait sur les 540 lycées
et collèges qualifiés de « Pailleron », n’offrant aucune résistance à
l’incendie, qui existaient encore dans les établissements publics...
«
Je ne demande pas que l’Etat verse des allocations à des associations de parents d’élèves musulmans.
Je ne demande pas que l’Etat paye l’entretien des mosquées (même en les nationalisant ce qui ne déplairait pas aux musulmans).
Je ne demande pas que l’Etat prenne en charge des centres de formation pédagogique de musulmans.
Je ne demande pas qu’il y ait des établissements d’enseignement musulmans financés par l’Etat qui garantirait leur »caractère propre" c’est-à-dire religieux.
(...)
Je ne demande pas le nivellement par le bas pour toutes les religions. Je demande la stricte laïcité c’est à dire essentiellement la suppression de tous les avantages accordés à la calotte et bien évidemment à d’éventuelles autres religions mais ce que les autres ont reçu à ce jour est sans aucune mesure comparable aux cadeaux faits à la calotte.