@l’auteur
En quoi est il choquant de respecter la présomption d’innocence ?
On assiste depuis quelques années à une dérive effrayante qui voit se créer un tribunal essentiellement médiatique . C’est quasiment un retour au moyen âge ou l’opinion représentait un quart de preuve. C’est ainsi que des innocents ont été pendus ou brûlés .
Le féminisme recèle son cortège de manipulatrices , soit des activistes, soi des pauvres victimes instrumentalisées. Il n’est pas dans mon propos de réfuter le sexisme et les abus fréquents dans un passé récent mais le monde à changé et ce ne donne pas le blanc seing pour le juger.
A ce titre cette mode qui consiste à blâmer peut largement se retourner et faire que bâton revienne dans la figure de ceux qui en abusent.
Les sociétés humaines évoluent et les actes sont liés au contexte de l’époque. Evidement ceux qui s’y croient encore méritent d’être contrés sérieusement mais il est très suspect que les cibles soient systématiquement des personnalités reconnues et aisées.
Les plaintes tardives sont suspectes quoiqu’on raconte dans ce cadre .
Il est clair que Depardieu est un grossier personnage, truculent et sans gêne. Le problème est que tout le monde le sait et depuis longtemps.
Ce type est quasiment sorti du ruisseau de Chateauroux ou il sévissait comme petit frappe dans sa jeunesse. Ne parlons pas de sa famille désagréablement connue dans son quartier.
Au delà de cela c’est un acteur considérable et sa grossièreté ne lui enlève pas ses qualités.
Le véritable problème en France c’est la continuation plus forte qu’ailleurs d’une sale mentalité aristocratique héritée de l’ère royale et qui donne une protection de classe qui ne devrait pas exister. A ce stade la France reste une sorte de république ayant des moeurs de l’ancien régime. Simplement la classe aristocratique a évoluée.
Nous avons plus ou moins des équivalents dans le passé. Certaines « grandes cocotes » ont bien tutoyés les sommets .
Quand Depardieu aura été jugé et condamné ont pourra parler. En attendant c’est de la justice de basse cour et des délations non démontrées.