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Commentaire de annaba philippe

sur L'inéluctable incohérence humaine


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annaba philippe annaba philippe 5 janvier 12:43

@Francis, agnotologue

Ce que signifie la conclusion :

« L’enfer n’existe pas pour les animaux, ils y sont déjà » Victor Hugo, Les contemplations.

« Le monde est bien l’enfer, et les hommes sont d’un côté les damnés et de l’autre les diables » Arthur Schopenhauer, L’art de vieillir.

Et pour accepter d’y mettre un enfant au monde, quel aveuglement, quel manque de jugement, quelle preuve de la force, à la fois de l’instinct de vie et de l’endoctrinement social. Tout le contraire du libre-arbitre !

Un animal, jamais ne peut être tenu responsable de quoi que ce soit. Seul le prétendu « homo sapiens » a pour premier devoir la responsabilité de ses actes.

Et la première de ses responsabilités est dans la décision de mettre ou non un enfant au monde.

« Aucun animal ne torture uniquement pour torturer ; mais l’homme le fait, et ceci constitue son caractère diabolique, infiniment pire que le caractère bestial » Arthur Schopenhauer, Le monde comme volonté et comme représentation.

Seul dans le monde vivant à percevoir dans quel cadre de douleurs s’exécute la vie, l’homo sapiens devrait comprendre qu’il est le seul, doté du privilège d’y renoncer ou d’y consentir profondément, en toute conscience et responsabilité. C’est justement là que se situe, en fait, sa seule possibilité d’exercer son libre-arbitre. Il faut donc se libérer déjà de ce qui cause la souffrance, à savoir, donner la vie sans la conscience aigüe de notre responsabilité incontournable, par-delà les générations et donc les siècles !

Ph. Annaba, auteur de « Pourquoi mettre au monde dans un monde qui se fout du monde ».


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