@Francis, agnotologue
Ce que signifie la conclusion :
« L’enfer n’existe pas
pour les animaux, ils y sont déjà » Victor Hugo, Les contemplations.
« Le
monde est bien l’enfer, et les hommes sont d’un côté les damnés et de
l’autre les diables » Arthur Schopenhauer, L’art de vieillir.
Et pour accepter d’y mettre un
enfant au monde, quel aveuglement, quel manque de jugement, quelle preuve de la
force, à la fois de l’instinct de vie et de l’endoctrinement social. Tout le
contraire du libre-arbitre !
Un animal, jamais ne peut être
tenu responsable de quoi que ce soit. Seul le prétendu « homo sapiens »
a pour premier devoir la responsabilité de ses actes.
Et la première de ses
responsabilités est dans la décision de mettre ou non un enfant au monde.
« Aucun
animal ne torture uniquement pour torturer ; mais l’homme le fait, et ceci
constitue son caractère diabolique, infiniment pire que le caractère
bestial » Arthur Schopenhauer, Le monde comme volonté et comme
représentation.
Seul dans le monde vivant à
percevoir dans quel cadre de douleurs s’exécute la vie, l’homo sapiens devrait
comprendre qu’il est le seul, doté du privilège d’y renoncer ou d’y consentir
profondément, en toute conscience et responsabilité. C’est justement là que se
situe, en fait, sa seule possibilité d’exercer son libre-arbitre. Il faut donc
se libérer déjà de ce qui cause la souffrance, à savoir, donner la vie sans la
conscience aigüe de notre responsabilité incontournable, par-delà les générations
et donc les siècles !
Ph. Annaba, auteur de « Pourquoi mettre au monde dans un monde qui se fout du monde ».