@Francis
@Giordano Bruno
Suite (mon post initial était trop long)
Du fait de leurs nombreuses instaurations, ces acides gras polyinsaturés sont très facilement « oxydables », autant les omega3 que les omega6. C’est le premier point qui est souvent passé sous silence. L’oxydation de ces acides gras polyinsaturés produit des molécules extrêmement délétères et très dangereuses pour l’organisme. La recherche scientifiques a identifié depuis longtemps ces molécules délétères : le 4-HNE issu des omega6, le 4-HHE issu des omega3.
...Les plus connus d’entre eux sont : le 4-hydroxy-2-nonénal (4-HNE) et le 4-hydroxy-2-hexenal (4-HHE), qui dérivent respectivement de la peroxydation lipidique des acides gras n-6 et n-3. . Comparés aux radicaux libres, ces aldéhydes sont relativement stables et peuvent se diffuser à l’intérieur de la cellule, voire s’en échapper, et attaquer des cibles éloignées du site de l’événement initial. Ces aldéhydes présentent une grande réactivité avec les biomolécules, telles que les protéines, l’ADN et les phospholipides, générant une variété d’adduits covalents intra et intermoléculaires. Au niveau membranaire, les protéines et les lipides aminés peuvent être modifiés de manière covalente par les produits de peroxydation lipidique (hydroxyalcènes). Ces aldéhydes peuvent également agir comme molécules bioactives dans des conditions physiologiques et/ou pathologiques.« ...
... ... La peroxydation des acides gras polyinsaturés n -3 produit du 4-hydroxy-2-hexenal (4-HHE), un aldéhyde lipidique doté de puissantes propriétés électrophiles capables d’interférer avec de nombreux processus physiopathologiques.... Le trans-4-hydroxy-2-hexenal est un produit neurotoxique de l’oxydation de l’acide docosahexaénoïque (22:6 ; n-3).
Ces omega3 et omega6 étant très susceptibles à l’oxydation, si une personne, porteuse d’un stress oxydatif important, consomme ces huiles polyinsaturées, nul doute qu’une bonne part de celles-ci seront oxydées et transformées en 4-HNE et 4-HHE. Et les personnes qui développent un stress oxydatif important sont parfaitement bien identifiées : les personnes en surpoids, les obèses, les diabétiques, les hypertendus, les personnes atteintes du »syndrome métabolique« , les porteurs de maladies cardio-vasculaires. Ce qui fait quand même beaucoup de monde.
Un dernière chose. La recherche scientifique a déterminé que dans les organismes vivants, autant chez les oiseaux que chez les mammifères, et par conséquent chez l’Homme, ceux qui vivaient le plus longtemps étaient ceux qui présentaient le moins d’acides gras polyinsaturés dans leurs membranes cellulaires.
(... Le degré d’insaturation des acides gras membranaires est faible chez les animaux à longue durée de vie. Plus la longévité de l’espèce est longue, plus le nombre total de doubles liaisons d’acides gras est faible, ce qui diminue fortement la sensibilité des membranes cellulaires et mitochondriales à la peroxydation lipidique, un processus fortement destructeur qui, de plus, produit des métabolites mutagènes et toxiques.)
Ainsi donc, une très grande »publicité" pour la consommation d’omega3 d’origine végétale nous est servie. Mais cette pratique est une véritable catastrophe pour la santé chez les personnes soumises à un stress oxydatif important, et elles sont légion. Ces ANC — apports nutritionnels conseillers— en rapport avec les omega3 sont, à mon sens, aussi fous que l’idée d’obtenir 40-60% de notre énergie depuis les glucides.
En conclusion, je dirais que les seules huiles végétales à consommer (de première pression à froid) seraient uniquement les huiles de fruits : olives, de noix de coco et d’avocats. Toutes les autres huiles devraient quitter les cuisines.