@Francis, agnotologue
Que faut-il penser des huile de colza, de lin, de nigelle, de pépins de courge, de sésame ?
Je dirais que ce sont des « poisons ». Ces huiles comportent beaucoup trop d’acides gras polyinsaturés. Elles sont « fragiles » et s’oxyde facilement. Il ne faudrait pas consommer ce genre d’huile. Elles sont à éviter.
La première chose à faire pour avoir un bon « ratio » omega6/omega3, c’est de fuir les huiles omega6. Et comme la consommation d’huiles végétales à omega3 ALA (Acide alpha linolénique) ne peut pas convertir l’essai en DHA, il devient, de fait, inutile de consommer ces huiles omega3 qui vont, principalement, s’oxyder dans l’organisme et non se transformer en DHA.
Extremely limited synthesis of long chain polyunsaturates in adults : implications for their dietary essentiality and use as supplements
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/17622276/
extrait : ... « L’impact potentiel de plusieurs acides gras polyinsaturés (AGPI) dans l’atténuation de la morbidité et de la mortalité importantes causées par les maladies dégénératives du système cardiovasculaire et du cerveau suscite un intérêt considérable.
Malgré cet intérêt, la confusion entoure l’étendue de la conversion chez l’homme des AGPI parents, l’acide linoléique ou l’acide alpha-linolénique (ALA), en leurs produits AGPI à longue chaîne respectifs. En conséquence, il existe une incertitude quant aux avantages potentiels de l’ALA par rapport à l’acide eicosapentaénoïque (EPA) ou à l’acide docosahexaénoïque (DHA).
Une partie de la confusion vient du fait que, bien que les mammifères disposent des enzymes nécessaires pour fabriquer les AGPI à longue chaîne à partir des AGPI parents, des études in vivo chez l’homme montrent qu’asymptotiquement, 5 % de l’ALA est converti en EPA et < 0,5 % de l’ALA est converti en DHA.
Parce que la capacité de cette voie est très faible chez les humains en bonne santé et non végétariens, même de grandes quantités d’ALA alimentaire ont un effet négligeable sur le DHA plasmatique, un effet parallèle dans les AGPI oméga6 par un effet négligeable de l’acide linoléique alimentaire sur l’acide arachidonique plasmatique.
Malgré cette conversion inefficace, l’ALA et l’EPA pourraient jouer un rôle potentiel dans la santé humaine qui pourrait être indépendant de leur métabolisme en DHA par la voie de désaturation – allongement de la chaîne. »...
Il n’y a aucune doute : la conversion de l’ALA en DHA est extrêmement faible chez l’homme (un peu meilleure chez la femme). Extrait d’une autre étude :L’impact potentiel de plusieurs acides gras polyinsaturés (AGPI) dans l’atténuation de la morbidité et de la mortalité importantes causées par les maladies dégénératives du système cardiovasculaire et du cerveau suscite un intérêt considérable. Malgré cet intérêt, la confusion entoure l’étendue de la conversion chez l’homme des AGPI parents, l’acide linoléique ou l’acide alpha-linolénique (ALA), en leurs produits AGPI à longue chaîne respectifs. En conséquence, il existe une incertitude quant aux avantages potentiels de l’ALA par rapport à l’acide eicosapentaénoïque (EPA) ou à l’acide docosahexaénoïque (DHA). Une partie de la confusion vient du fait que, bien que les mammifères disposent des enzymes nécessaires pour fabriquer les AGPI à longue chaîne à partir des AGPI parents, des études in vivo chez l’homme montrent qu’asymptotiquement, 5 % de l’ALA est converti en EPA et <0,5 % de l’ALA est converti. au DHA. Parce que la capacité de cette voie est très faible chez les humains en bonne santé et non végétariens, même de grandes quantités d’ALA alimentaire ont un effet négligeable sur le DHA plasmatique, un effet parallèle dans les AGPI oméga6 par un effet négligeable de l’acide linoléique alimentaire sur l’acide arachidonique plasmatique. Malgré cette conversion inefficace, l’ALA et l’EPA pourraient jouer un rôle potentiel dans la santé humaine qui pourrait être indépendant de leur métabolisme en DHA par la voie de désaturation – allongement de la chaîne.«
C’est quand même la »complexité« qui règne dans cette affaire de »conversion« . En effet, deux enzymes, la »delta 5 désaturase« et la »delta 6 désaturase« sont en compétition pour transformer l’ALA en DHA et l’AL en AA. La plus ou moins forte production d’insuline est aussi impliquée dans le bon fonctionnement de l’organisme en ce qui concerne la synthèse de molécule »anti-inflammatoires« ou »pro-inflammatoires".
Je ne vais pas m’embarquer ici dans des explications qui seraient trop longues. Retenir, quand même, que ces acides gras polyinsaturés n’auront pas le même destin dans un organisme soumis à un stress oxydatif élevé, et dans un autre où il sera maitrisé.
11/01 14:48 - Francis, agnotologue
@Legestr glaz René Barjavel, un poète grand auteur de dystopies visionnaires.. (...)
11/01 10:44 - Legestr glaz
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11/01 09:42 - Francis, agnotologue
@Legestr glaz @alinea j’aime, quand l’occasion se présente, et c’est le (...)
11/01 01:23 - Legestr glaz
@alinea La santé et la maladie ne sont pas à confondre avec la laideur ou la beauté. La santé (...)
10/01 21:31 - alinea
@Legestr glaz Il n’y a pas que les choix alimentaires, ce que j’exprimais par ces (...)
10/01 06:00 - Géronimo howakhan
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