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Commentaire de Jean-Paul Foscarvel

sur Affaire Depardieu : la culture devenue folle


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Jean-Paul Foscarvel Jean-Paul Foscarvel 11 janvier 21:13

Depardieu peut être grand en tant qu’acteur et misérable en tant qu’être humain.

C’est une contradiction qu’il faut admettre et qui ne date pas d’hier.

C’était le cas de Roman Polanski, ou également Woody Allen. Mais c’était aussi celui d’écrivains célèbres, et même de philosophes.

Nous pouvons citer Louis-Ferdiand Céline, Ernst Junger, Knut Hamsun, Martin Heidegger. Ceci en relation non avec l’antiféminisme, ou le machisme prédateur, mais de l’antisémitisme.

Les peintres de la renaissance pouvaient aussi avoir une vie totalement dépravée et laisser des oeuvres magnifiques dans les cathédrales.

Cela ne signifie pas que leurs oeuvres sont à rejeter, mais que leur vie, et leur oeuvre sont de nature différentes.

La culture, même la plus haute, ne signifie pas que celui ou celle qui en est impreigné ait également dans sa vie un comportement moral et éthique du même ordre.

Il faut alors séparer les deux, ne pas excuser des comportemnets néfastes voire criminels au nom des oeuvres accomplies, mais ne pas rejeter l’oeuvre au nom des turpitudes de leur auteur.

Si Depardieu doit être jugé, que ce soit sur les faits accomplis, et non sur sa réputation, voire son nom (il peut dire qu’il a agi de par Dieu*)

* Dans Hélas pour moi (de J-L Gordard) il joue Simon Donnadieu, qui est Dieu


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